Je viens de lire, dans l'édition du 31 janvier 2011 du journal Liberté, que Tabbou du FFS me cite encore une fois (cette fois à Béjaïa) dans des situations qui relèvent de sa propre imagination. Je voudrais bien lui faire parvenir ce message. Primo : je ne vois pas le rapport entre mon soutien libre à une initiative nationale et les arouch. Secundo : sa propension infantile à s'ériger en donneur de leçons de démocratie le rend pitoyable et déconsidère le prestige et la hauteur de vue des fondateurs du FFS que je prétends connaître bien mieux que lui. Tertio : s'il considère que servir l'Etat, c'est desservir le pays, cela confirmerait mon appréhension sur sa capacité à percevoir la véritable fonction politique dans une société. Je suis fier d'avoir servi l'Algérie avec un sincère engagement à tous les postes que j'ai occupés et dans les moments les plus délicats de son histoire. J'ai quitté la haute fonction publique avec le sentiment du devoir accompli, les mains propres et les poches de cristal. Quarto : je l'invite à un débat public sur les sujets qui lui paraissent les plus importants et dans les conditions qui lui conviennent. Quinto : si cela ne lui convient pas, qu'il arrête de faire de mon nom un fonds de commerce et de sa fonction un tribunal inquisitoire de piètre qualité intellectuelle.