Les membres du Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care) viennent d'apprendre avec “stupeur” le placement sous mandat de dépôt de M. Antri Bouzar Mohamed, membre fondateur de cette association et président de la Spa/ABM ainsi que deux de ses collaborateurs. Les responsables de cette société ont été inculpés de complicité de passation de marchés en violation de la législation et de la réglementation en vigueur. Dans un communiqué rendu public, les adhérents du Care rappellent à l'unanimité le parcours exemplaire de la société ABM fondée par M. Antri Bouzar depuis 20 ans. “Durant cette période, lui et ses collaborateurs ont réussi par la force de leur travail, de leur qualité de management, de leur vision à faire de cette société un acteur majeur du paysage des TIC en Algérie”, soulignent-ils. Pour les acteurs du Care, le statut d'ABM a été forgé grâce à la qualité de service offert et l'image performante et moderne de notre pays qu'elle a donnée auprès des géants mondiaux de l'informatique. “Nous tenons également à souligner le rôle structurant qu'a joué ABM dans l'écosystème des TIC en Algérie”, indiquent-ils. Selon eux, “des entreprises à l'instar d'ABM ont contribué à épargner ce secteur des méfaits du marché informel. Il est classé parmi les secteurs les moins touchés par l'économie informelle et permet jour après jour de mieux relever le défi de la modernisation de notre pays”, avouent-ils. Outre ses performances professionnelles, M. Antri Bouzar, lui-même ou à travers ABM, s'est beaucoup impliqué, affirment les responsables de Care, dans le domaine associatif national et, notamment les œuvres caritatives, “jouant pleinement son rôle de citoyen responsable et altruiste”. Tout en confirmant la “probité” de cette personne et de ses collaborateurs, ils restent attentifs au respect des droits fondamentaux que reconnaît la constitution à tout justiciable. Ils évoquent à ce propos “la présomption d'innocence tant qu'un jugement ne les a pas déclarés coupables d'un quelconque délit, d'autant que recourir à une autre option que le mandat de dépôt n'entraverait en rien l'administration d'une bonne justice et permettrait de ne point aboutir à la condamnation anticipée de la société ABM, mesure qui représente une grave menace pour l'emploi de 90 salariés et autant de familles qui en dépendent”. Les fondateurs du cercle de réflexion demandent à ce qu'il leur soit permis d'exercer leur droit de défense au mieux de leur intérêt. Ils ne veulent pas que les dirigeants d'ABM soient des boucs émissaires d'éléments étrangers aux poursuites dont ils font l'objet.