L'école primaire Taourirt-Mimoune de Beni Yenni, première école de filles à avoir vu le jour en Afrique du Nord, a vécu jeudi dernier une demi-journée d'étude sur le thème de la compétence intitulé “Compréhension orale”. Il y a lieu de relever la présence de sommités nationales et internationales. Citons Jean Ferrier (expert français), A. Moussaoui (IEN et directeur de l'opération), M. Zeggane (IEN), S. Lounis (IEN), les IEP de langue française de la wilaya de Tizi Ouzou, un IEP de Boumerdès et tous les enseignants de langue française de la circonscription des Ouacifs/Beni Yenni. La direction de l'éducation de Tizi Ouzou était représentée par son secrétaire général, M. Lanak, et M. Boukhalfi, chef du service de la scolarité. Mohamed Chekri, IEP de langue française de la circonscription, dans son rôle de formateur, s'est chargé de démontrer avec brio la non-prise en charge effective dans l'ensemble de nos écoles de cette compétence qu'il présente comme une compétence “mère”, “source” et “aînée”, où viendront s'abreuver les autres compétences : expression orale/compréhension de l'écrit/production de l'écrit. La langue s'acquiert d'abord par l'oral. Il a été question de développer chez nos enfants différentes stratégies d'écoute et de leur soumettre divers énoncés oraux, diverses voix et des supports variés (audio, vidéo, chanson, conte… ) dits par des natifs parlant avec des rythmes, des intonations et des accents différents dans le cadre de l'apprentissage du français FLE (français langue étrangère). Les enseignants, mis en ateliers, ont produit cinq documents sous formes de démarches pour exploiter cinq supports différents en classe : un support du manuel de l'élève, un conte, une chanson et un document vidéo. Une enseignante s'est chargée d'illustrer en situation de classe un document audio. La demi-journée s'est terminée autour d'un couscous, agrémenté de galettes traditionnelles des Ath Yanni.