Le gouvernement algérien a pris la décision de rapatrier par avion spécial les membres de la communauté algérienne établie au Japon, à la suite de l'accident nucléaire qui s'est produit à la centrale de Fukushima, a indiqué, hier, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. “La cellule de veille, instituée par le ministère des Affaires étrangères, dès l'annonce du séïsme et du tsunami qui ont frappé le Japon, est chargée de la mise en œuvre de cette opération, en liaison avec les autres institutions nationales concernées”, ajoute le ministère. Une explosion s'est produite, mardi, au réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima 1, endommagée par le séïsme et le tsunami dans le nord-est du Japon, a annoncé le gouvernement japonais. Le gouvernement a précisé que l'explosion avait endommagé la piscine de condensation de l'enceinte de confinement conçue pour empêcher les fuites radioactives en cas d'accident. Il faut savoir que le nombre d'habitants, d'Ishinomaki, disparus après le violent séïsme et le tsunami dévastateur de vendredi, s'élève probablement à 10 000. C'est ce qu'a déclaré, hier, le maire de cette ville de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du Japon, selon l'agence Kyodo. Située sur la côte ravagée par le raz-de-marée qui a suivi la secousse tellurique de magnitude 9, cette cité comptait 16 000 résidents avant la catastrophe. La préfecture de Miyagi, où se trouve notamment la ville de Sendaï, est la plus meurtrie par le plus fort tremblement de terre jamais enregistré en territoire nippon. La ville portuaire de Minamisanriku, également située dans cette région, rapporte aussi que 10 000 personnes n'ont, à ce jour, toujours pas été retrouvées.