Khemis El Khechna : Un poteau électrique sur la voie publique Les collégiens scolarisés au CEM Zerifi Abdelkader de Chebacheb, un quartier populaire à Khemis El Khechna, ont été surpris hier matin de découvrir sur la voie publique un poteau électrique de haute tension détaché de son socle. Ce danger sur la voie publique a suscité l'inquiétude des parents d'élèves. “Nous appellons les services de Sonelgaz ainsi que les autorités locales à intervenir afin d'enlever ce poteau électrique sur la voie”, ont déclaré les habitants de Chebacheb. Nacer Zerrouki APC de Tizi Ouzou : Grève illimitée à la régie communale Les travailleurs de la régie communale de l'APC de Tizi Ouzou ont entamé, depuis dimanche, un mouvement de grève illimitée pour faire “entendre leur voix” et dénoncer “le mensonge, la fuite en avant et les fausses promesses” des responsables concernés. Se disant “vivre une situation socioprofessionnelle incertaine”, les travailleurs de la commune de Tizi Ouzou considèrent, dans leur déclaration, qu'ils sont “contraints de recourir à cette action”, conscients qu'ils sont que leur “extrême décision pénalise durement les citoyens, auxquels nous présentons toutes nos excuses”. Ils se demandant que faire, sinon, “face au mépris des autorités ?”. Déplorant la non-tenue des promesses de régularisation de leur situation professionnelle, avancées lors de diverses réunions des travailleurs en présence des élus de l'APC, du secrétaire général de la wilaya et du chef de daïra de Tizi Ouzou, ces travailleurs se demandent “s'il faut s'immoler ou se suicider collectivement” pour pouvoir être écoutés, alors que “nous ne demandons pas de privilèges, hormis le droit de vivre avec un salaire et un emploi dignes” pour lesquels ils sont “prêts à tous les sacrifices”. Bien avant le début de l'année en cours, faut-il le rappeler, les travailleurs de l'APC de Tizi Ouzou, notamment ceux de la régie communale, recouraient à des grèves cycliques de trois jours par semaine, pour demander l'amélioration de leur situation socioprofessionnelle, une des plus lamentables alors qu'ils exécutent les travaux les plus difficiles et ingrats. Rappelons encore que les travailleurs de la régie communale de Tizi Ouzou, dont le nombre dépasse les 270 éléments, n'ont pas perçu leurs salaires depuis cinq mois, affirme-t-on chez ces travailleurs. Par ailleurs, la ville de Tizi Ouzou empeste actuellement à tout coin de rues, de par les odeurs pestilentielles se dégageant des tas d'immondices et d'ordures ménagères non collectés. S. Yermèche