Rien ne va plus dans le CEM d'Ouled Larbi où des élèves étudient dans des conditions des plus pénibles depuis l'ouverture de ce collège, il y a quatre ans, par les hauts responsables de la wilaya et du secteur. Cette situation a poussé les parents d'élèves et la société civile à entreprendre des démarches pour que les pouvoirs publics prennent en charge les problèmes de ce collège, mais jusqu'à aujourd'hui rien n'a été fait. Dernièrement une pétition a été signée par les parents d'élèves du CEM Aoun-Abdelkader, d'Ouled Larbi, dans la commune de Khemis El Khechna, et adressée à la direction de l'éducation de Boumerdès. Ces derniers menacent de ne plus envoyer leurs enfants étudier dans cet établissement. En effet, ce collège, qui a été ouverte en 2005, se trouve, après quatre années, sans électricité. Les élèves sont contraints de débuter les cours contrairement aux autres élèves du pays à 9h. Dans leur missive, les parents d'élèves expliquent que l'établissement est dépourvu en outre de chauffage. Ils ajoutent que les vitres des fenêtres des salles de classe, en l'absence de grillage de protection comme cela se fait dans la plupart des établissements scolaires, sont toutes cassées. Pis, les eaux usées de ce collège, en l'absence d'un réseau d'assainissement, sont déversées dans une fosse septique. Ceci engendre des odeurs nauséabondes et la prolifération d'insectes. Sans oublier la menace de maladies hydriques dont les conséquences ne peuvent être que fatales. Contacté par nos soins, la directrice de l'éducation, Mme Saheb, nous dira sur ce problème : “À l'heure actuelle, une équipe de Sonelgaz se trouve sur place pour alimenter le CEM en courant électrique, tous les équipements nécessaires ont été installé mais il y a un problème, c'est que le poteau électrique qui alimente le CEM se trouve dans un terrain privé et que le propriétaire refuse à l'équipe de Sonelgaz d'accéder. C'est le seule obstacle qui bloque l'opération.” En attendant à ce que les doléances des parents d'élèves du CEM soient satisfaites, les enfants scolarisés, dont le nombre est de 600 élèves, sont les seuls victimes de ces problèmes qui nuisent sérieusement à leur scolarité. Nacer Zerrouki