9e Salon national du livre d'Aïn Témouchent La maison de la Culture d'Aïn Témouchent abrite le neuvième Salon du livre qui se déroulera jusqu'au 24 avril, avec la participation de 16 maisons d'édition. En effet, avec les 1 000 ouvrages représentant quelques 3 000 titres dans les deux langues, le public aura l'embarras du choix, bien sûr, pour celui qui en a les moyens. Il va sans dire que ce Salon version 2011 se distingue par deux ventes dédicaces qui sont prévues au niveau de l'annexe de la bibliothèque Malek-Benabi : les professeurs Miloud Reguig et Ali Bekkadour (deux auteurs originaires d'Aïn Témouchent). Ainsi, après son coup d'essai réussi avec la parution l'année dernière d'un ouvrage étoffé consacré essentiellement à l'histoire sur l'ancienne Albulae (Aïn Témouchent), l'auteur, un ancien proviseur de lycée, revient cette fois-ci avec un autre ouvrage qui intéresse plus particulièrement le monde de l'éducation, intitulé l'Evolution de l'enseignement secondaire en Algérie et dans le Maghreb. Quant au professeur Ali Bekkadour, il présentera son livre intitulé Guide sur la syntaxe et au lexique. Les enfants auront leur part à l'occasion de cette manifestation, à travers une série de pièces théâtrales qui sera programmée en marge de ce Salon. En outre, certains ouvrages ne font plus recette lors de cette manifestation, et ce depuis la précédente édition, notamment des livres religieux. M. LARADJ LES JOURNEES PRINTANIÈRES DU THEÂTRE À BATNA Organisées par le Théâtre régional de Batna, elles ont débuté il y a une dizaine de jours et continuent à drainer le public et à défier leurs détracteurs. Et pour preuve : à la dixième soirée, la pièce Fousseha (promenade), de la troupe El-Belliri de Constantine, a été présentée dans une salle archicomble. Appartenant au registre comique (un théâtre pour rire), la pièce a fini par conquérir les cœurs du public batnéen. Fousseha raconte l'histoire d'un groupe de comédiens qui a décidé de réaliser un film, mais, faute de moyens matériels et financiers, le projet échoue. Par malheur, ces artistes deviennent un groupe de hors-la-loi, s'inscrivant ainsi à la marge. La pièce illustre parfaitement la négativité de l'existence, où les amoureux du théâtre ont été pleinement servis. Ils ont fait le plein de bonne humeur, d'autant que malgré un fond noir et dramatique, les répliques des comédiens étaient hilarantes, à se tordre de rire. Pour susciter le rire, la troupe El-Belliri de Constantine a su utiliser intelligemment des procédés forts divers : comique de geste, comique de mots, ainsi que le comique de répétition de situation de contraste. Les comédiens se sont servi des jeux de mots et des images fantaisistes. B. Boumaïla