Evénement n Le Salon du livre, qui se tient à la bBibliothèque nationale, a ouvert, jeudi, ses portes au public. La première impression quant à cette sixième édition est déjà, et dès le premier jour, favorable, puisque le public était au rendez-vous. Effectivement, on a pu observer, sur place, un afflux important de visiteurs. «C'est très important ce genre de manifestation», a confié un jeune étudiant et un adhérent à la bibliothèque, ajoutant que «c'est un moment propice pour voir où en est l'édition algérienne et, en conséquence, la production nationale en matière de livre». «L'intérêt est surtout de se renseigner sur les nouveautés, notamment dans les domaines scientifique et technique, c'est-à-dire le livre universitaire», a-t-il poursuivi. Deux dames interrogées ont souligné, pour leur part, que ce Salon leur permettra de rencontrer des auteurs lors des séances de vente-dédicaces. Il est à souligner que, en marge du Salon, une série de séances de ventes-dédicaces est programmée, ce qui offre aux amateurs du livre une occasion de rencontrer leurs auteurs. Ces rencontres se tiennent tous les après-midi, à partir de 15h. Il est également à souligner qu'une soixantaine de maisons d'édition participant à ce salon avec 45 000 titres, ce qui laisse au public un catalogue très varié, donc plus de choix et plus d'intérêt. «Ce que j'ai pu remarquer, c'est la quantité de livres exposés», a relevé un autre visiteur, mais aussi des nouveautés. Je suis un habitué des salons, donc ce qui a été présenté lors du Salon international du livre, l'est également pendant ce salon». En effet, le Salon national du livre, qui intervient trois semaines après la clôture du Salon international, ne présente, dans l'ensemble, aucune nouveauté. «C'est vrai qu'on n'a pas quelque chose de nouveau à présenter, puisqu'on l'a fait lors du dernier salon, mais cela ne veut pas dire qu'on ne doit pas participer», a déclaré un participant, ajoutant que «l'objectif du Salon national n'est pas seulement de présenter des nouveautés, mais aussi de se renseigner sur l'édition algérienne et donc de l'évaluer». Quelques maisons d'édition, comme Casbah, Barzakh, l'Enag ou Chihab, ont préféré ne pas prendre part au salon. Interrogé, Mohamed-Tahar Guerfi, président du Syndicat national des éditeurs algériens, a déclaré : «Chacun a ses raisons et je les comprends et respecte». Et d'ajouter : «Justifier ce refus par rapport à la tenue consécutive et dans le même mois de deux salons de livre, c'est faux. Car ce qu'il faut savoir, c'est que ce n'est pas le salon national qui a empiété sur le salon international, mais c'est l'inverse. Le salon national a été programmé, il y a une année, suite à la clôture de la cinquième édition, à cette date-ci. Or le Salon international du livre d'Alger (Sila) a été, initialement, programmé au mois de septembre de cette année, mais il a été, plus tard, reporté au mois de novembre, ce qui fait qu'il a coïncidé avec le Salon national du livre».