Le mouvement de protestation déclenché le 3 avril dernier par les travailleurs du Centre national des sports et loisirs (CNSL) de Tikjda, s'est installé dans la durée et la situation est au statu quo. Les grévistes quant a eu résistent à ce qu'ils qualifient d'“intimidations et menaces de l'administration” et se disent “scandalisés et outrés” par le traitement de cette affaire. “Nos revendications sont claires : nous réclamons encore une fois le départ du directeur général et de ses assistants”, ont déclaré samedi dernier une dizaine de travailleurs grévistes qui se sont déplacés de Bouira à notre rédaction à Alger. Ces derniers interpellent encore une fois, le ministre de la Jeunesse et des Sports et lui demandent d'intervenir afin de trouver une issue à ce conflit. Pourtant, selon ces syndicalistes, le ministère de tutelle avait désigné une commission d'enquête il y a plusieurs jours. Mais rien n'a été fait jusqu'à présent, selon eux. “La première commission d'enquête a été dépêchée dès le premier jour de la grève, mais jusqu'à aujourd'hui, il n'existe pas le moindre écrit concernant notre affaire. Nous avons même été reçus par le wali de Bouira mais toujours en vain”, déplorent-ils. Au-delà de la revendication du départ du directeur général du centre ainsi que ses proches collaborateurs, les travailleurs grévistes ont soulevé d'autres problèmes liés aux conditions de travail et également au fonctionnement et à la gestion du centre des sports et des loisirs de Tikjda. Les contestataires campent sur leurs positions et ne comptent pas reprendre le travail jusqu'à l'aboutissement de leur action. Entre-temps la station de Tikjda ne fonctionne pas, pénalisant ainsi de nombreux clients.