Malgré que le MO Béjaïa est revenu de loin lors de sa dernière rencontre livrée face au RCBOR (égalisation arrachée dans les arrêts de jeu), on peut aisément avancer que cette équipe a atteint désormais sa vitesse de croisière, l'entraîneur Djaâfar Harouni ayant su galvaniser ses poulains, ce qui a été pour beaucoup dans cette bonne série de bons résultats. Les camarades de Oussalah commencent à retrouver leurs repères et gagnent petit à petit des places au classement général dans cette deuxième division groupe Centre. “nous allons encore nous améliorer dans les prochains jours”, clame le virevoltant attaquant des Crabes qui a repris sa place dans le groupe après sa blessure. Si sur le plan technique, les Crabes sont à présent au point et carburent à plein régime, sur le plan financier et des moyens, en revanche, ce club n'arrive pas encore à trouver la manne nécessaire pour son bon fonctionnement (primes des joueurs et du staff technique). Le président du MO Béjaïa en homme d'expérience redoute cette “crise financière” qui, si elle perdure, risque de freiner l'élan de ses poulains. “nous comptons toujours sur l'APC et l'APW pour nous venir en aide”, déclare Z. Benaï, avant d'ajouter avec beaucoup de regrets : “si nous avions de gros moyens, notre équipe se porterait dix fois mieux” “avec plus de moyens nous serons encore meilleurs.” En attendant, les Hachi, Achouri, Helal et autre Selmoune continuent de se donner à fond en vrais professionnels pour satisfaire leur galerie. Une galerie qui ne cesse de rêver, et ce, depuis l'arrivée de Harouni qui a changé complètement l'organisation de jeu des camarades de Hachi (adepte d'un jeu sur les ailes). Ce club est mené d'une main de maître par le trio Laklak-Benaï-Harouni. La machine mobiste semble bien huilée et les Crabes s'accrochent toujours… A. H.