Résumé : Sorreya n'a pas attendu son frère, en séminaire, pour s'occuper du dîner. El hadja a tenu à l'aider. Ils attendent beaucoup de monde. Tewfik lui présente Mehdi. Pour la première fois de sa vie, elle trouve un homme à son goût. Elle rougit quand il la complimente… 8eme partie Ils attendent près d'une cinquantaine de personnes. Il y avait eu ceux venus uniquement pour le café de dix-sept heures, un café accompagné de gâteaux orientaux qu'elle a achetés par centaines. Sorreya va d'une pièce à une autre, cherchant ce qu'elle avait oublié. Elle était troublée au point de ne pas pouvoir réfléchir. Ses pas la mènent dans la chambre de Nora. Celle-ci est surprise de la voir écarlate. - Qu'y a-t-il, tu es en colère ? - Non, pourquoi ? Je le parais ?demande Sorreya. - Je crois. Dis moi sinon je vais questionner Tewfik, l'avertit Nora. Je ne pourrais pas rester sans savoir ! - Je ne sais pas pourquoi mais votre proviseur m'a troublée, lui confie Sorreya. Il m'a seulement complimenté, je crois qu'il a essayé de me charmer. - Mehdi en a le pouvoir, reconnaît Nora. Mais c'est quelqu'un d'exceptionnel mais d'après ce que j'ai entendu, il ne s'entend plus avec sa femme. - Ah… Les deux femmes ne trouvent pas le temps d'en dire plus. Tewfik vient de les rejoindre. - Il est plus de dix-neuf heures, Sorri. Il est temps de les faire passer à table ! - Attendons que ton beau-père et tes beaux-frères arrivent, tu ne t'en sortiras pas tout seul, répond Sorreya. Il faut au moins être trois. - Pas de problème, Mehdi s'est proposé à m'aider à faire le service et à passer la nuit avec nous ! - Ah, lâche Nora avec un clin d'œil à l'intention de son mari. Apparemment, il nous adore ! - À savoir ce qu'il a derrière la tête ! émet Tewfik. Avec lui, on doit s'attendre à tout, n'est-ce pas Sorri ? Celle-ci ne peut pas parler. La proposition de Mehdi l'a laissée bouche bée. Elle devine qu'il s'intéresse à elle et que c'est pour se donner l'occasion de la revoir, de lui parler peut-être qu'il est resté en prétextant vouloir aider Tewfik dans le service. S'il veut se donner une chance, c'est peine perdue d'avance. Elle refuse de fréquenter et de se marier avec un homme déjà engagé ailleurs. Aussi beau puisse-t-il être ? Et aussi seule peut-elle être ! (À suivre) A. K.