Cette nouvelle structure est spécialisée dans la santé de la mère et de l'enfant. D'une capacité d'accueil de 110 lits, elle s'occupera non seulement de gynécologie et obstétrique mais prendra aussi en charge les cas pathologiques des nouveau-nés en fournissant à la maman un suivi du premier jour de la grossesse jusqu'à la naissance de l'enfant. Le secteur de la santé de la wilaya de Djelfa pourra bientôt profiter de l'ouverture de l'une de ses plus importantes infrastructures. En effet, le complexe mère-enfant (CME), dont les travaux ont débuté au cours de l'année 2006 et ont été achevés en octobre 2010, pourra bientôt ouvrir ses portes au grand bonheur des parturientes, mais aussi des responsables et des personnels de la santé qui se verront ainsi soulagés d'un sérieux problème. Aux dernières informations, le transfert des activités se fait graduellement à partir de l'hôpital de Djelfa et la mise en service n'attendrait que le quitus du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière. Cette nouvelle structure, dont la réalisation a coûté pas moins de 70 milliards de centimes, est spécialisée dans la santé de la mère et de l'enfant. D'une capacité d'accueil de 110 lits, elle s'occupera non seulement de gynécologie et d'obstétrique mais prendra aussi en charge les cas pathologiques des nouveau-nés en fournissant à la maman un suivi du premier jour de la grossesse jusqu'à la naissance de l'enfant. Le complexe en question est un joyau architectural doté d'équipements de dernière génération en matière d'imagerie, d'exploration médicale, dont un scanner et d'autres équipements de pointe telles les tables chauffantes et les couveuses devant assurant au nourrisson un environnement approprié. L'établissement compte aussi une douzaine de salles de consultation, deux blocs de radiologie et d'une salle de mammographie. Selon le directeur de la santé de la wilaya de Djelfa, le Dr Chibane, “cette réalisation vient à point nommé pour améliorer les indicateurs de santé en matière de périnatalité et de ramener au vert les taux locaux de mortalité infantile et maternelle”, même s'ils sont de loin inférieurs aux taux nationaux. Seul problème pour l'heure, celui du personnel. Une partie de ce dernier sera affectée de l'hôpital de Djelfa en attendant l'arrivée de médecins spécialistes à partir d'Alger. À ce sujet, l'absence d'un CHU se fait grandement ressentir étant donné que ce dernier est intimement lié à l'existence d'une faculté de médecine dont la réalisation relèverait presque de l'utopie. Néanmoins, les responsables ne désespèrent pas d'obtenir le parrainage d'un centre hospitalier universitaire du nord pour le lancement d'un programme de formation sur place de médecins spécialistes en néonatalogie, en gynécologie et en obstétrique. Un souhait qui passe inéluctablement par l'accord de deux départements, soit le ministère de la Santé et celui de l'Enseignement supérieur.