Malgré toute l'insistance des conseillers de Abdelaziz Bouteflika, les responsables de l'Elysée ont opposé un niet catégorique à leur demande d'entretien en tête à tête entre le Président algérien et son homologue français. Selon des sources généralement bien informées, les responsables de l'Elysée ont “diplomatiquement” répondu aux Algériens qu'il était impossible de satisfaire leur exigence en raison de l'emploi du temps chargé du président Jacques Chirac. Lors de ce voyage-éclair à Paris, Abdelaziz Bouteflika a dû se contenter finalement d'un simple déjeuner de travail avec le chef de l'Etat français, en présence des ministres des Affaires étrangères des deux pays. Autre déception pour la partie algérienne : le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui devait assister à l'inauguration de deux expositions sur l'Algérie à l'Institut du monde arabe par MM. Bouteflika et Chirac, a fait faux bond à la dernière minute. Les raisons de cette défection restent encore inexpliquées. À moins que…