Le ministère des finances a pris ces mesures, explique-t-on, dans lea but d'encourager l'investissement productif. Afin d'encourager l'investissement productif, le ministère des finances vient de prendre des mesures importantes en faveur des entreprises algériennes. Le département de Karim Djoudi compte, à travers ces décisions, favoriser le financement des entreprises en allégeant davantage leurs charges financières. Les entreprises algériennes, “exclusivement”, est-il précisé dans une note émanant de la tutelle, bénéficieront ainsi de crédits destinés à l'investissement à un taux d'intérêt qui n'excède pas 5,5%. Les conditions d'octroi du prêt prévoient une période de différé de 3 ans pour les investissements d'une durée située entre 5 et 7 ans. Quant aux projets d'investissement d'une durée dépassant les 7 années, la période de différé est fixée à 5 ans. Autre privilège accordé à ces sociétés : la bonification de 2% des taux d'intérêt et les intérêts intercalaires pour les périodes de différé de ces prêts sont à la charge du trésor public. “Dans tous les cas, la bonification n'est acquise définitivement que si l'échéancier de remboursement est respecté”, précise, toutefois, la note. Ce dispositif public de soutien à l'investissement est, faut-il le souligner, le résultat de l'une des recommandations de la dernière tripartite tenue le 28 mai 2011. Il (le dispositif) s'inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du conseil des ministres du 22 février dernier. L'ensemble de ces mesures entrera en vigueur, selon la tutelle, à partir du 1er juillet 2011. Par ailleurs, un appui financier est décidé pour les entreprises en difficulté. Il s'agit, en fait, du traitement de l'endettement de celles qui connaissent des contraintes financières disposant néanmoins de perspectives de marché réelles. Ces entreprises verront leurs prêts rééchelonnés avec une période de différé de 3 ans, pendant laquelle les intérêts courus seront pris en charge par le trésor public. Le ministère des finances décide, en outre, une annulation des agios réservés pour la société bénéficiaire du rééchelonnement. Cependant, la tutelle exige des banques et des établissements financiers la mise en place d'une procédure pratique de sélection de clients éligibles au rééchelonnement pour éviter tout favoritisme. Les entreprises sélectionnées “doivent domicilier toutes leurs affaires, y compris le commerce extérieur au sein de la banque concernée”, ajoute le ministère. Pour prétendre de manière définitive à ce soutien financier de l'Etat, le respect de l'échéancier de remboursement est recommandé, affirme encore le ministère.