À l'occasion de la clôture de l'année pédagogique 2010-2011, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdallah Khenafou, a remis plusieurs prix aux lauréats des différentes spécialités de formation du pays, à l'Institut technologique de la pêche et de l'aquaculture d'Oran. Selon le ministre, les établissements de formation de son secteur ont encadré 3 777 stagiaires. 1 602 étudiants ont obtenu un diplôme dont 55 officiers. Et, afin d'améliorer la qualité de la formation pour tous les stagiaires, 1 513 millions de dinars ont été injectés dans le cadre du programme du président de la République 2005-2009, et pour 2010-2014, une enveloppe de 1 840 millions de dinars a été débloquée. Quant à l'Institut technologique de pêche d'Oran, 123 stagiaires ont obtenu leurs diplômes dont 21 cadres et 102 marins classe/spéciale. De son côté, lors de la conférence de presse, le ministre a déclaré : “Je n'ai pas encore lu le rapport accablant de l'APW sur les ports de pêche d'Oran, mais je suis parfaitement au courant de la situation. La preuve, nous avons déposé un dossier ficelé au conseil du gouvernement pour l'étudier et l'adopter afin d'assainir la situation. Pour l'effacement des dettes contractées à travers l'Ansej, il n'y a aucune décision. Pour l'aquaculture, différents projets sont en cours à Oran. Il faut encourager l'aquaculture, car c'est la seule solution capable d'augmenter nos productions.” Quant aux méthodes de pêche illégales (explosifs, pêche pendant la période de reproduction…) utilisées, le ministre Khenafou a été très clair : “C'est aux professionnels de protéger leur gagne-pain. Certes, nous allons utiliser, bientôt, le système GPS par satellite pour plus de sécurité, mais nous n'allons pas mettre une patrouille de garde-côtes avec chaque chalutier.”