Si l'écrasante victoire de la JSK aura comblé d'aise des milliers d'algériens, il faut bien avouer que les Canaris nous ont habitués à de tels cadeaux de fin d'année. Mais si des valeurs sûres comme Driouèche, Zafour, Belkaïd, Raho et autre Dob ont confirmé tout leur talent, la grosse satisfaction de cette finale africaine face au Tonnerre de Yaoundé se situe très certainement dans le registre des belles découvertes. D'abord, il faut certainement saluer la bonne prestation du jeune Samir Djouder (21 ans à peine) qui a pallié admirablement l'absence de son aîné Benhamlat, suspendu pour cumul de cartons. Avec un culot invraisemblable, il a occupé vaillamment le flanc gauche jusqu'à museler littéralement le Libérien Francis Doé et provoqué même l'expulsion du milieu de terrain droit Jean Mani (31'). Il est vrai qu'aux côtés de ses amis de toujours — Rahim Meftah, Nassim Hamlaoui et autres Driouèche et Hamoudi —, Samir Djouder symbolise parfaitement la relève de demain. Outre Djouder, il faut aussi mettre en valeur la démonstration de force de Rabie Dilmi, qui aura réussi là une prestation de tout premier rang. C'est que l'ex-milieu de terrain du CS Constantine, qui est, rappelons-le, un pur produit de la JSM Skikda aura tiré son épingle du jeu avec son pied gauche dévastateur et surtout sa remarquable clairvoyance dans le jeu. Et lorsqu'on rappellera la volonté du coach Jean-Yves Chay à faire tourner régulièrement tout son effectif, il faut bien se rendre à l'évidence qu'à la JSK, la bonne pâte existe bien, ce qui est déjà un gage de réussite pour l'avenir en… “vert et jaune” ! M. H.