Le coach de l'USM Alger, Mourad Abdelouaheb, nous a confié dimanche soir, au moment où il apprenait que son adversaire en demi-finale est le club nigérian, Enyimba, qu'il avait “franchement une préférence pour l'équipe nigériane”. Le coach usmiste explique ce “choix personnel” par des considérations sur lesquelles il n'a pas voulu s'étaler mais on peut deviner aisément qu'elles ont un rapport direct avec l'arbitrage et les accointances des clubs égyptiens avec la CAF, sachant que les Algérois auraient pu affronter en demi-finale le club d'El-Ismaïli. Abdelouaheb se dit même “nullement inquiété par le fait de jouer le match aller à Alger et le retour à Aba (400 km de la capitale Abuja) car, souligne-t-il, l'essentiel est de bien préparer la première manche à Alger et tenter d'assurer une marge sécurisante avant le déplacement au Nigeria”. À ce titre, il est utile de rappeler que cette formation d'Enyimba présente la particularité d'être très prenable à l'extérieur mais aussi de cracher le feu à domicile. Par exemple, Enyimba a été sévèrement battue à El-Ismaïli (6-1) avant de rendre la pareille au même adversaire à Aba (4-2). C'est cette fragilité apparente de la défense nigériane à l'extérieur que l'USMA doit exploiter pour creuser l'écart au 5-Juillet, le 31 octobre prochain, avant le match retour prévu le 9 novembre, et ce, après la décision de la CAF de faire jouer les deux matchs des demi-finales en l'espace d'une seule semaine afin de permettre à l'équipe nationale de recevoir le Niger le 14 novembre avec l'ensemble de ses internationaux. Allik critique ses attaquants Revenant sur la prestation de son équipe samedi à Tunis face à l'Espérance (2-0), le président de l'USM Alger, Saïd Allik, a indiqué que la “la raison principale de la défaite réside dans le manque de motivation de nos joueurs, lesquels sachant que la qualification aux demi-finales était acquise, ont eu du mal à se motiver, et ce, en dépit de nos consignes de jouer le match à fond. C'est un problème mental lié au caractère même du joueur algérien, qui a généralement du mal à se mobiliser pour les matches à enjeu minime ou les matches amicaux”. Allik a également relevé les carences de son équipe en attaque et les retombées des absences de Achiou, Ghazi, Meftah et Doghmani. “Samedi, je n'ai pas reconnu nos attaquants, notamment Ouichaoui et Benchergui. Leur niveau était loin de celui de leurs coéquipiers, ce qui nous a pas permis de concrétiser pas mal d'occasions nettes de marquer. Ils doivent se ressaisir avant le match face à Enyimba où il faudra impérativement être efficaces”, souligne-t-il. Et d'ajouter : “Il faut avouer aussi que les absences de Achiou, Ghazi, Meftah et Doghmani ont pesé lourd dans la balance.” S. B.