À quelques encablures de la clôture de la période des mutations estivales, l'USM Alger détient le plus grand nombre de recrues cette saison avec l'arrivée de pas moins de 14 joueurs. Grâce à une assise financière solide avec l'apport du groupe ETRHB, les Rouge et Noir, soucieux de renforcer leur rang par des joueurs de qualité, n'ont pas lésiné sur les moyens en s'offrant les services des éléments les plus convoités du championnat. Voulant à tout prix retrouver les devants de la scène et renouer avec les compétitions africaines, les dirigeants en place savaient pertinemment que cela nécessitait un gros investissement en matière de recrutement. Et c'est ainsi pour les responsables usmistes. Et ce n'est pas les arguments qui ont manqué à la direction du club pour attirer les plus grands noms du championnat tant que l'argent coule à flot du côté de la formation de Soustara. Avec un budget de 30 milliards de centimes consacrés justement au volet recrutement, les Algérois, contrairement à la saison dernière, se sont montrés agressifs sur le marché des transferts au point où les autres pensionnaires de la Ligue 1 étaient incapables de faire dans la concurrence compte tenu des moyens financiers énormes dont jouit le club de Soustara. En espace de quelques jours, l'USMA a vidé le marché en engageant les services de Boumechra et Boualem (ex-USMH) avec chacun un salaire mensuel qui dépasse les 100 millions de centimes, Meftah (ex-JSMB) qui touche presque le triple de ce que la JSMB lui offrait (environ 200 millions par mois), Zemmamouche (ex-MCA) qui perçoit un salaire de plus de 200 millions, Laïfaoui (ex-ESS), Djediat (ex-ASO) dont l'indemnité de son transfert oscille entre 2,8 milliards et 3 milliards par an, Bouchama (1,5 milliard l'année), Hamiti, Bezzaz, Yekhlef, Taguemelit (un émigré formé à Toulouse), le gardien Sahnoun (formé à l'académie de la FAF). Cette politique justement de recrutement a contraint la direction à se passer pratiquement de la majorité de l'effectif de la saison dernière puisque plus de 15 joueurs ont été libérés. Même les cadres et anciens joueurs n'ont pas échappé à la trappe, à l'image de Karim Ghazi, Hocine Achiou, qui a rejoint les rangs de l'ASO, champion d'Algérie en titre emboitant ainsi le pas à Hamidi et Aouameri, Aït Ouamar, Ichalalene, Boulebda pour ne citer que ceux-là. Seul Daham, Khoualed, et quelques jeunes du cru ont été préservés dans la nouvelle composante des Rouge et Noir version 2011/2012. C'est dire qu'en matière de recrutement, la formation de Soustara a été la plus active sur le marché en déboursant plus d'argent que les autres clubs de la Ligue 1. Lemmouchia joueur le plus cher de l'histoire du football national Convoité par les grosses écuries, l'international algérien Khaled Lemmouchia n'a pas résisté aux sirènes du groupe ETRHB qui lui a déroulé le tapis rouge en lui offrant un salaire mensuel de 45 000 euros (environ 500 millions de centimes) pour une durée de deux ans. L'ex-sétifien a tout de suite accepté de faire partie de la composante algéroise, d'autant que l'entraîneur Renard veut faire de lui un patron sur le terrain. Il faut dire que dans l'histoire du football national, jamais un joueur n'a atteint une telle rémunération qui dépasse ceux de certains gros salaires des formations du Golfe. Ce qui nous émane à dire que Lemmouchia est le joueur le plus cher de l'histoire de la balle ronde nationale.