Le juge américain, Michael Obus, a décidé hier d'abandonner les poursuites contre Dominique Strauss-Kahn pour crimes sexuels, à la demande du procureur qui a relevé des mensonges dans les accusations de la femme de chambre du Sofitel de New York. “Je ne vois aucune raison de refuser” la demande de non-lieu, a déclaré le juge lors d'une audience d'une quinzaine de minutes au tribunal pénal de Manhattan. La décision du juge met fin à trois mois d'une rocambolesque saga judiciaire. On ignore si l'ancien patron du FMI allait ou non pouvoir immédiatement récupérer son passeport et quitter les Etats-Unis. S'il est établi que l'ancien patron du FMI a bien eu une relation sexuelle avec son accusatrice, rien ne permet de prouver avec certitude que cette relation était forcée, a expliqué le procureur Cyrus Vance, qui a demandé au juge l'abandon des poursuites.