Les sièges des collectivités locales à Adekar (APC et daïra) ont été fermés, hier, par des centaines de citoyens de la région qui ont tenu ensuite un sit-in devant les deux édifices publics. À bout de patience, après de multiples actions de rue et de correspondances restées sans suite, les représentants du mouvement associatif et des comités de village de la région ont été contraints d'investir en masse la rue pour se faire entendre. Dans leur déclaration appelant à ce rassemblement, les rédacteurs ont noté que “la commune d'Adekar, chef-lieu de daïra, végète dans le sous-développement”. Pis, ils ont estimé “qu'économiquement, socialement et culturellement”, leur localité s'enfonce dans “la misère”. Cette situation est due, a-t-on expliqué, au fait que les autorités locales, censées impulser une dynamique de développement, font preuve au contraire “d'une carence manifeste”. Avant de poursuivre : “Las des promesses jamais honorées et des engagements sans cesse reniés.” Alors ils ont décidé de réagir. Les revendications exprimées sont le raccordement au gaz de ville ; l'équité dans la répartition des moyens entre les villages.