Une cérémonie religieuse a été organisée vendredi après midi, c'est-à-dire juste après la prière, à la mémoire du regretté Hasni Chakroun ou cheb Hasni, le chantre de la musique raï sentimentale, assassiné le 29 septembre 1994, par la horde terroriste. Les festivités se sont déroulées à Aïn Témouchent, chez la famille de son épouse Mme Melouka Benzahzouh, qui n'a laissé aucun détail pour leur réussite et ce, en présence d'un groupe de jeunes témouchentois, venus rendre un hommage à celui qu'ils continuent de porter dans leurs cœurs et ce, 17 ans après sa disparition. Les invités du jour dont le P/APC de Aïn Tolba, qui ont été conviés à un couscous, ont lu la Fatiha en priant Dieu le Tout Puissant de lui accorder sa clémence. Ils ont tenu à partager ces moments avec la famille du défunt et ce, au moment où un bras de fer oppose la famille Chakroun et l'association APICO sur le déroulement à Oran d'un gala artistique sans le consentement de son épouse, où la machine judiciaire et administrative fut mise en branle pour son annulation. À cette occasion, Mme Melouka, qui regrette l'absence de son fils Abdallah à cette cérémonie, ce dernier se trouve à l'étranger, a déclaré à la presse qu'il est de nos us et coutumes de commémorer nos morts de cette façon c'est-à-dire par le recueillement et la lecture du Coran et non par la musique et la danse. Allusion faite à “l'association qui tentait de s'accaparer de mettre à profit cette occasion pour brasser de l'argent”, dira-t-elle. Il est utile de rappeler que Mme Chakroun Melouka, active au sein d'une association caritative “Association Ness-El-Kheir”, pour venir en aide aux personnes et aux familles en difficulté. Plusieurs jeunes parmi les présents ont tenu à exprimer leur soutien et leur solidarité avec la veuve de cheb Hasni, en décidant de se déplacer jeudi prochain au cimetière d'Aïn Beïda (Oran) pour se recueillir sur la tombe de celui qui a chanté Mezal Kayen l'Espoir.