DJELFA : Le diabète en débat Initiée par la Société algérienne de diabétologie, en collaboration avec l'association Raâfa-wa-Rahma des diabétiques de la wilaya de Djelfa, une journée portes ouvertes a été organisée jeudi à la maison de la culture du chef-lieu de wilaya. Réparties en deux temps, des conférences assurées par des spécialistes se sont d'abord adressées à un public de médecins et de praticiens avant de se prêter cordialement aux questions des malades venus, dans l'après-midi, pour en savoir davantage sur leur maladie. Le travail de vulgarisation et d'explicitation présenté par le Pr Khalfa, éminent diabétologue et président de la Société algérienne de diabétologie, a été consacré à différents aspects de la maladie dont, entre autres, le diabète de type 2 et ses complications, l'alimentation du diabétique, la surveillance du diabète et la prévention du pied du diabétique. Rencontrée en marge des travaux, la présidente de la sympathique association Raâfa-wa-Rahma, le Dr Belahrèche, qui active depuis près de trois ans sur le territoire de la wilaya qui compte pas moins de 3000 diabétiques recensés, a, dans un premier temps, regretté l'absence de subvention de l'état. Ce qui l'a contrainte à recourir aux services d'un laboratoire privé. Notre interlocutrice déplore également le manque d'éducation diététique chez le malade diabétique, d'où la création de l'association qui s'occupe essentiellement de combler le vide existant et être ainsi à l'écoute des patients. Enfin, elle a tenu à attirer l'attention sur certaines lenteurs bureaucratiques, notamment des défaillances au niveau de la sécurité sociale qui ne prend pas en charge certains cas de maladies chroniques, bien que la loi soit claire à ce sujet. S. OUAHMED M'Sila : Des chômeurs bloquent l'annexe de l'Anem à Boussâada Des centaines de jeunes chômeurs des 23 communes du sud de la wilaya de M'sila ont bloqué mercredi dernier le siège de l'annexe de l'Anem à Boussâada, à 68 km du chef-lieu de la wilaya. Ils dénoncent les dépassements de l'administration, notamment quand il s'agit des chômeurs. Les arguments présentés par les autorités n'ont pas convaincu les protestataires. Selon un manifestant, “ce mouvement de contestation intervient pour demander l'allégement des documents de demande d'emploi surtout concernant la situation du demandeur vis-à-vis du service national”. Il a fallu l'intervention du directeur régional de l'Anem, venu de Constantine pour apaiser les esprits et rouvrir l'agence après des promesses de transmettre les doléances aux autorités compétentes. C. B.