Le recteur de l'université Djilali-Liabès, Abdenacer Tou a animé, en fin de semaine dernière, un point de presse concernant la falsification des notes d'examen du module de biochimie qui a finalement connu son dénouement. Au cours de son intervention, le recteur a d'emblée indiqué à ce sujet que “le 6 octobre dernier, j'ai reçu une requête des étudiants. Aussitôt le dossier a été transmis aux services concernés et puis j'ai ordonné l'ouverture d'une enquête. Dans un souci de préservation des droits acquis des étudiants, le conflit a été définitivement réglé. Dès lors, sept étudiants sur plus de dix recalés ont eu gain de cause et sont admis en troisième année”. S'exprimant sur la base des conclusions de la commission d'enquête, le conférencier a reconnu qu'il y a eu une erreur matérielle dans le report des notes du module de biochimie, particulièrement le jury qui n'a pas daigné contrôler le procès-verbal des notes. Il a expliqué que le dit PV a été affiché le 6 juillet 2011 et le lendemain, le 7 juillet, juste après le départ des étudiants en vacances, le même procès-verbal a été rectifié. En septembre, lors de la réinscription, sept étudiants admis se sont retrouvés recalés, sans qu'ils en soient informés. Le recteur a affirmé qu'il a ordonné que des mesures disciplinaires soient prises à l'encontre des auteurs responsables de cette affaire, notamment le jury, le professeur du module de la biochimie et l'agent d'administration. Au sujet de l'affaire des notes éliminatoires qui a secoué la faculté d'ingéniorat et qui a vu la tentative d'immolation par le feu de cinq étudiants, M. Tou a précisé que le constat fait par le doyen de cette faculté a confirmé que les notes obtenues par les étudiants étaient méritées. À cet effet, il a signalé avoir chargé le doyen de la faculté de procéder à un audit sur l'enseignement du module d'électronique de puissance. “Pour cette filière, sept modules sont enseignés et il se trouve que c'est le seul module qui enregistre des notes éliminatoires”, conclura-t-il. A. BOUSMAHA