L'évolution notable des infrastructures de recherche dont s'est dotée l'université Djilali Liabès de Sidi Bel Abbès, au cours de ces dernières années, témoigne clairement de la prédominance des filières scientifiques et de l'engouement qu'elles suscitent au sein de la communauté estudiantine. C'est ce qui ressort d'un point de presse animé par le recteur de l'université, M.Nacer Tou, qui a fait remarquer, dans ce contexte, qu'«une telle avancée est guidée par le souci majeur de mettre en adéquation le potentiel de la recherche scientifique avec les objectifs de développement et de croissance assignés aux différents segments d'activités socio-économiques». Etayant ses propos, le recteur a indiqué qu'en plus des 29 laboratoires de recherche scientifique, qui sont déjà opérationnels, 20 unités similaires sont en cours d'achèvement, tandis que 10 autres font actuellement l'objet d'études techniques de faisabilité. Il a cité, dans ce même cadre, divers projets en cours d'étude, parmi lesquels figurent notamment un centre national d'analyse physico-chimique, un centre régional de composants et de dispositifs électroniques, un centre de calcul intensif et de modélisation, un plateau technique et d'autres infrastructures non moins importantes. Abordant les effectifs universitaires pour l'année 2011-2012, M.Nacer Tou a précisé qu'ils totalisent quelque 33 000 étudiants dont 5200 nouvellement inscrits dans les différentes facultés. Il a fait également état de l'introduction, dans le programme d'enseignement, de trois nouvelles spécialités portant sur la «mécanique et l'énergétique», le «génie électrique et les travaux publics». Le recteur de l'université a signalé, enfin, l'ouverture de 10 nouveaux Masters portant sur la «pollution et l'environnement», «les sciences politiques» et «les arts (critique cinématographique, audiovisuel)».