La rencontre de jeudi dernier face à Cheraga (1-1) a laissé encore une fois un goût d'inachevé chez le staff technique et tous les crabes. Une rencontre pourtant dominée de la tête et des épaules par les camarades de Selmoune et le MO Béjaïa perd une fois de plus deux précieux points au décompte final. Le coach Harouni, en fin stratège, était dans tous ses états à la fin de cette empoignade. “Le problème de finition se pose toujours. Nous avons raté une rencontre à notre portée.” Au-delà de ce semi-échec, les crabes, et de l'avis de tous, sont en train de revenir en force dans ce groupe au grand bonheur des milliers de supporters de ce club populaire. Harouni qui n'est pas étranger à cette métamorphose est en train d'augmenter même la charge de travail en ce mois de ramadan, passant carrément au biquotidien. Ce dernier toujours pragmatique a, néanmoins, regretté “les erreurs commises en début de saison” ; avant d'ajouter : “mon souci en premier lieu est désormais le maintien.” Benaï : “Harouni est le seul qui peut nous mener à bon port” Le boss des crabes n'arrête pas de se démener comme un diable pour mettre ses poulains dans de bonnes conditions de travail. Notre interlocuteur regrette beaucoup ses rencontres à leur portée : “Nous manquons de finition, les joueurs doivent redoubler d'efforts, ils sont sur la bonne voie.” Le président des Vert et Noir ne tarit pas d'éloges sur son coach, très déçu, à l'issue du match de jeudi dernier face à Chéraga : “je comprends notre coach après le résultat de cette rencontre, mais je pense sincèrement qu'il est le seul capable de nous mener à bon port”, avant de clamer haut et fort : “nous sommes tous derrière Harouni.” Il faut dire que ce dernier jouit aussi de la confiance des milliers de crabes depuis sa venue à Béjaïa. Conscient que l'argent est le nerf de la guerre pour toute progression, Z. Benaï est en train de frapper à toutes les portes (industriels, patrons et autorités locales) pour venir en aide au club : “nous attendons de l'aide de la part de l'APC et de l'APW mais aussi des industriels de la région.” Ce club, qui ambitionne de gravir les échelons, a besoin plus que jamais d'une bouffée d'oxygène sur le plan financier. Pour le portier du MO Béjaïa, qui est en train de revenir à son meilleur niveau, “ces matchs, ratés de justesse, commencent à peser sur nous, le match face à Chéraga était largement à notre portée”. Néanmoins, Dekimèche croit dur comme fer que son équipe atteindra son objectif : “nous allons continuer sur cette courbe ascendante, en essayant de faire beaucoup mieux lors de nos prochaines rencontres.” En compagnie des Achouri, Selmoune et autres Hadad et Hellal, le gardien des crabes est plus qu'optimiste pour la suite du parcours de son team en cette deuxième division groupe centre : “je suis optimiste. Nous allons tout faire pour nous classer parmi les six premiers du groupe.” Un rêve que caressent déjà le “peuple” du MO Béjaïa. Moussouni trop cher, Amaouche Y. convoité Le club le plus populaire de la wilaya de Béjaïa en quête de joueurs pour renforcer son compartiment offensif ont jeté la semaine dernière leur dévolu sur le joueur Fawzi Moussouni qui a, d'ailleurs, atterri dans la ville des Hamadites en s'entraînant même avec le groupe des crabes. Mais les négociations menées entre les dirigeants et ce joueur ont échoué pour des considérations financières. Selon les dirigeants des crabes, Moussouni reviendrait trop cher au club. “ce dernier a placé la barre très haut. Nous n'avons pas les moyens de satisfaire ses exigences.” Par ailleurs, le club, selon le président Z. Benaï, est toujours à la recherche de deux attaquants pour renforcer son attaque. Yacine Amaouche (JSK) figure en pole position. Les crabes se frottent déjà les mains et rêvent de voir ce dernier porter le maillot vert et noir. A. H.