Si les prix des fruits et légumes semblent se stabiliser au niveau de quelques agglomérations de la wilaya, où se tiennent des marchés hebdomadaires, il n'en demeure pas moins qu'au niveau des grandes agglomérations comme Dréan et El-Kala en particulier, les prix imposés par les spéculateurs vident vraiment les poches. À El-Tarf, le kilo de raisin dépasse 400 DA, les poires entre 240 et 300 DA, alors que les pommes sont cédées à pas moins de 180 DA. Selon les responsables du secteur, la production au niveau de la wilaya est satisfaisante, mais les spéculateurs faussent tout, car le système de contrôle est défaillant et les agents contrôleurs n'ont pas le pouvoir de réprimer cet état de fait, car ils sont liés par les lois du marché. Même les légumes et fruits de saison n'échappent pas à cette frénésie des prix. Ils demeurent hors de portée des couches sociales modestes et même celles dites aisées. À titre d'exemple, la pomme de terre est à 60 DA le kilo, la courgette à 80 DA, les carottes à 50 DA, les choux à 120 DA, les oignons à 50 DA, alors qu'il y a un mois, ils étaient à 25 DA seulement. TAHAR B.