Bilan alarmant de la sécurité routière de SéTIF : 27 morts et 1323 blessés dans 1155 accidents Pas moins de 27 personnes ont péri et 1323 ont été blessées dans 1155 accidents corporels de la circulation, survenus sur les routes et artères à l'intérieur des villes couvertes par les éléments de la police. Un communiqué de la cellule de communication et d'information de la sûreté de wilaya de Sétif, adressé à notre bureau, souligne que le bilan de la police a laissé apparaître qu'une hausse de l'ordre de 31,10% dans le nombre d'accidents, voire 274 accidents de plus par rapport à l'exercice 2010, a été enregistrée durant l'exercice 2011. Par ailleurs, les accidents qui se sont produits en milieu urbain ont fait plus de blessés, soit une hausse de 41,50% en comparaison avec l'année 2010. Une différence de 388 blessés et 4 morts a été enregistrée. Les policiers de la voie publique ont aussi enregistré 2821 délits routiers, dressé 10 049 procès-verbaux et effectué 2670 retraits immédiats du permis de conduire. F. S. Travaux publics à BATNA : Beaucoup d'insuffisances ! À chaque session sa bataille. Alors que tout le monde s'attendait à ce que le dossier de l'environnement soit le point culminant de la réunion, tenue mercredi dernier, il n'en était rien. En effet, les élus de l'APW ont préféré croiser le fer avec le directeur des travaux publics, afin de passer au peigne fin ce secteur important. Il est reproché à ce dernier les similitudes concernant le réseau routier, contenues dans le rapport de la direction des travaux publiques de l'année 2012 et celles présentées en 2004 et 2009. “Ce sont les mêmes chiffres que ceux présentés en 2004 et en 2009, bien qu'il y ait des changements dans le classement des routes”, fait remarquer le rapporteur de la commission de l'APW de Batna. Chiffres à l'appui, il lui est demandé pourquoi ses services n'ont-ils pas inclus à titre d'exemple les 91 km de routes nationales. Ensuite, c'est l'interrogation au sujet du programme du développement 1999-2004, lequel est d'un montant de 6,5 milliards de dinars. Les concepteurs du rapport de l'APW se sont interrogés si le programme a été partiellement ou entièrement achevé, parce que la direction des travaux publics avait préféré le silence. Les mêmes intervenants ont demandé l'examen du programme de développement 2012-2014, notamment celui du dédoublement de la RN 75. “Bien que le projet soit en phase d'achèvement, la qualité ou les travaux semblent ne pas répondre aux normes”, lit-on dans le rapport technique de l'APW. D'ailleurs, un sévère constat a été dressé contre les projets programmés pour l'année 2011. “Nous avons constaté, lors de la visite effectuée sur les lieux, que certains projets du programme de l'année 2012 n'ont pas encore démarré et ceux qui ont démarré évoluent à un rythme très lent”, constate encore la commission. Enfin, à l'une des questions portant sur l'insuffisance de signalisation routière, aussi bien verticale qu'horizontale, sur les chemins communaux, le directeur des travaux publics de la wilaya s'est contenté de rappeler aux élus que la signalisation des chemins communaux relève des responsabilités des communes. Belkacem BOUMAILA Délocalisation du marché bihebdomadaire de MILA : Les riverains soulagés Le fameux marché populaire se tenant tous les samedis et mardis à Mila a été enfin délocalisé la semaine écoulée. Communément appelé “trabendo”, ce marché se tient désormais près de la cité Bensalah, à l'extrême nord de la ville, sur une aire aménagée par l'APC, qui a débloqué une enveloppe financière de 5,5 milliards à cet effet. Mais si les riverains sont soulagés, les commerçants des rues adjacentes au marché sont loin d'être satisfaits. Ces derniers affirment, en effet, que le nouveau site est loin de contenir les centaines de marchands et les milliers de clients et visiteurs qui fréquentent le souk deux fois par semaine. Aussi demandent-ils l'extension, dans un proche avenir, du nouveau site, qualifié par certains d'entre eux de boîte d'allumettes. Au sujet de ladite extension, on a appris de source bien informée qu'elle est à l'ordre du jour à l'APC. Rappelons que ce gros marché bi-hebdomadaire, qui se tenait anarchiquement dans les rues de la ville et aux portes des établissements publics, posait d'énormes problèmes de sécurité, d'hygiène et de pollution à une bonne partie de la cité. Kamel BOUABDELLAH