“Levée de la grève de la santé et de l'enseignement supérieur.” C'est ce qu'annonce un communiqué émanant du bureau national du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu). La décision a été prise suite aux nouveaux engagements pris par la tutelle. “In extremis, une réunion avec les deux ministres de tutelle et le bureau national du Snechu s'est tenue au siège du MESRS. Cette réunion a vu de houleux et positifs débats autour de l'ensemble des problèmes socioprofessionnels rencontrés”, indique le communiqué du syndicat des hospitalo-universitaires. Il en est ressorti plusieurs engagements. le premier engagement cité est relatif à l'octroi de la prime d'amélioration de prestations de soins à hauteur de 20% avec effet rétroactif à partir de 2008 alors que le reste des primes transversales est à l'étude avec l'ensemble des professionnels de la santé. Selon le communiqué du Snechu, la tutelle s'est engagée à mettre en place “de nouveaux mécanismes afin de régler définitivement le problème des pénuries cycliques de médicaments et des consommables”. Le ministère de la Santé, qui semble vouloir en finir avec un de ses nombreux fronts de protestation, s'est également engagé à “améliorer les conditions de travail, réfection des amphithéâtres et attribution des moyens pédagogiques au sein des CHU, attribution d'un code d'accès individuel aux revues électroniques à tous les enseignants hospitalo-universitaires et application immédiate des AIM concernant les chefferies d'unité ainsi que les chefferies de service par intérim sans oublier la régularisation de toutes les chefferies d'unité en attente”. Revenant sur la décision de la levée du mouvement de débrayage, le communiqué du syndicat précise que “celle-ci a été prise à l'issue d'une réunion du bureau national en session extraordinaire mardi à 21 heures”. Le bureau, qui demande aux hospitalos de rester “vigilants et mobilisés”, a pris acte de la détermination ferme des deux tutelles à régler les problèmes dans des délais très proches (15 jours). Le communiqué avertit, enfin, que “bien entendu, tout manquement vis-à-vis de ces engagements, le bureau national se réserve de revenir aux mêmes actions précédentes”. Attendons donc une quinzaine de jours pour voir si pour une fois le ministre de la Santé concrétiserait réellement ses engagements. M B