Durant la visite, les membres de la délégation participeront à un atelier de travail qui sera organisé par Sonatrach et effectueront une visite à Hassi-Messaoud pour rencontrer les représentants des compagnies pétrolières opérant en Algérie. “Une délégation importante, composée d'une vingtaine de compagnies britanniques spécialisées dans le domaine énergétique, tous aspects confondus, y compris les énergies renouvelables, sera en Algérie à partir d'aujourd'hui pour un séjour qui devra durer jusqu'au 2 février prochain”, c'est ce qu'a indiqué un communiqué de l'ambassade du Royaume-Uni en Algérie. La délégation sera menée par Terry Willis, directeur de l'EIC (Energy Industries Council), une grande organisation du Royaume-Uni qui rassemble les compagnies britanniques qui exercent dans le domaine énergétique. Cette visite vise à renforcer la coopération entre l'Algérie et le Royaume-Uni dans le domaine de l'énergie et à établir de nouveaux liens entre les opérateurs économiques de ces deux pays. Les relations commerciales entre les deux pays se développent de plus en plus. Dans la période de janvier à novembre 2011, les échanges commerciaux ont atteint environ £2 milliards (232 milliards de dinars algériens). Les importations algériennes en provenance du Royaume-Uni sont estimées à £1,3 milliard (150 milliards de dinars) et les exportations britanniques vers l'Algérie ont atteint £537 millions (62 milliards de dinars). Durant la visite, les membres de la délégation participeront à un atelier de travail qui sera organisé par Sonatrach et effectueront une visite à Hassi-Messaoud pour rencontrer les représentants des compagnies pétrolières opérant en Algérie. Cette visite devra être suivie par celle d'une délégation spécialisée plus particulièrement dans le domaine des énergies renouvelables. Depuis la visite d'Etat du président Bouteflika en 2006 à Londres, les relations entre le Royaume-Uni et l'Algérie ne cessent de croître. En témoigne le nombre important de visites de délégations commerciales (pas moins de sept en 2011) en Algérie ainsi que celles d'officiels britanniques, couronnées par la visite du ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, en octobre 2011 ainsi que du secrétaire d'Etat pour l'Energie, Lord Howell, le mois de novembre de la même année. Il y a, aujourd'hui, un intérêt accru des hommes d'affaires britanniques pour le secteur de l'énergie, qui constitue, il faut le dire, l'essentiel des investissements britanniques en Algérie. ST