Le climat des investissements est en développement constant, mais il n'est pas encore attractif pour les entreprises, a indiqué, dimanche soir, le ministre délégué au ministère des Affaires étrangères britannique, chargé de l'Energie et du Commerce, Lord Howell of Guildford. Lors d'une rencontre informelle avec la presse à la résidence de l'ambassade britannique à Alger, Lord Howell a estimé, à propos d'une question sur le climat des investissements en Algérie, que «le climat des investissements est en développement constant, mais il n'est pas encore attractif pour les entreprises». «Il y a beaucoup de régulation et de restrictions», a-t-il indiqué, ajoutant que «si ces obstacles sont levés, il y aura la «chaîne» pour investir». «Si vous ouvrez la porte, il y aura un afflux important d'investisseurs», a-t-il expliqué. Questionné sur le but de sa visite de deux jours en Algérie, Lord Howell of Guildford a indiqué que «les relations commerciales sont en constant développement et que l'objectif premier de cette visite est de renforcer les relations entre le Royaume-Uni et l'Algérie dans les domaines du commerce, de la culture, de l'industrie pharmaceutique, de l'éducation, de la recherche scientifique et de la sécurité». En matière de sécurité, le ministre britannique a indiqué : «Nous avons un comité entre l'Algérie et le Royaume-Uni qui travaille et nous encourageons la coopération dans ce domaine.» Concernant l'énergie, un secteur qu'il gère à l'international, Lord Howell a indiqué qu'il pensait que «nous devons encourager une coopération plus étroite dans le domaine de l'énergie». Et de préciser : «Beaucoup de compagnies britanniques sont présentes dans le secteur des hydrocarbures en Algérie. L'Algérie est le plus grand fournisseur de GNL du Royaume-Uni et c'est important.» «Nous avons un double rôle en étant le plus grand consommateur de GNL et un des plus grands exportateurs», a-t-il ajouté. En réponse à une question sur la situation politique dans la région, Lord Howell a estimé : «L'Algérie est un pays stable dans une région instable et nous savons que l'Algérie a eu son Printemps arabe il y a 20 ans.» Pendant son séjour en Algérie, Lord Howell a été reçu par plusieurs hauts responsables, dont le secrétaire d'Etat, Halim Benatallah, le ministre délégué, Abdelkader Messahel, les ministres Mohamed Benmeradi et Mustapha Benbada, ainsi que le secrétaire général du ministère de l'Energie. Les échanges commerciaux entre l'Algérie et le Royaume-Uni ont atteint en moins d'une année près de 2,5 milliards de dollars, selon des chiffres officiels.