“Nissa bila malamih” présentée à Béjaïa La pièce théâtrale intitulée Nissa bila malamih, mise en scène par Abbas Mohammed Islam, écrite par le dramaturge irakien Abdul Amir Shamqhi et produite par la Coopérative Nawaress de la ville de Bougarra (Blida), a été présentée jeudi à 18 heures au Théâtre régional Malek-Bouguermouh de Béjaïa. Une deuxième représentation "en l'honneur des femmes algériennes une semaine avant la célébration de la Journée internationale de la femme". Cette pièce, qui est une adaptation de Rabeh Haouadef, se revendique du genre "drame psychologique". Il s'agit de l'histoire de trois femmes victimes de "viol par une société masculine régie par ses propres lois…", commentent les parrains de la pièce. "Amertume, déception et autres fissures" sont le lot, au quotidien, de ces héroïnes de l'absurde et de l'abject. En somme, Nissa bila malamih revêt, sans conteste, l'envergure pathétique d'un réquisitoire sans merci contre la culture du tabou, au détriment de la dénonciation d'une amère, vile et cruelle vérité. Mustapha Bensadi La pièce “Khendak” au Théâtre régional de Batna Khendak (la Tranchée), une production du Théâtre régional de Béjaïa, a été présentée samedi dernier au Théâtre régional de Batna. La pièce, du genre de l'absurde, écrite par Youcef Taouint, mise en scène par Yasser Nacer-Eddine et interprétée par Djohar Draghela, Bachir Laalali, Mohamed Lefkir et Mohamed Yargui, est l'histoire de quatre musiciens qui reconnaissent au bout du compte que l'erreur est humaine. Constituée d'un seul acte, la pièce s'est appuyée plus sur la parole que sur le geste. A la fin de la pièce, le metteur en scène Yasser Nacer-Eddine nous a confié qu'il avait préféré que les quatre comédiens évoluent dans un décor réel en évitant au maximum les artifices artistiques pour qu'il n'y ait pas de distance entre le spectateur et le personnage. B. Boumaïla