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À L'OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME
Forum “Ecriture féminine, cinquante ans de mémoire”
Publié dans Liberté le 08 - 03 - 2012

Une rencontre sous le thème “Ecriture féminine, cinquante ans de mémoire”, a été tenue hier matin, au centre Aïssa-Messaoudi de la Radio algérienne.
Cette initiative a été organisée par la Chaîne III dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme.
À cet effet, la journaliste et auteure Hafida Ameyar (La moudjahida Annie Fiorio Steiner. Une vie pour l'Algérie), était présente aux côtés d'Annie Fiorio Steiner et du critique littéraire Youcef Sayeh. Au cours de la rencontre modérée par le journaliste et professeur à l'université, Hacen Arab, les intervenants sont revenus sur les différentes écritures de l'histoire et du rôle de la femme dans l'écriture mais aussi sur le parcours de cette militante qui a consacré sa vie pour la cause algérienne.
“Le genre de livre comme celui qu'a réalisé Hafida Ameyar se compte sur les doigts d'une seule main. On ne parle jamais de ces moudjahidate qui se sont battues durant la guerre de Libération. Il y a un grand manque d'interviews et biographies”, a déclaré Youcef Sayeh. Et d'ajouter : “Elles sont seulement reconnues comme des femmes qui préparaient la galette et qui donnaient des soins aux moudjahidine. Il n'y a aucun travail sur ces combattantes qui travaillaient dans les camps ou celles qui avaient rejoint les maquis.”
Le critique est revenu sur le parcours de ces femmes qui ne sont toujours pas reconnues, alors qu'elles détenaient une grande place dans cette guerre. “On prend pour exemple ‘Le dictionnaire biographique des militants nationalistes algériens' de Benjamin Stora. Dans son livre, il a seulement cité six noms de militantes, alors qu'il a accès aux archives”, s'est-il exclamé. Selon Youcef Sayeh, cette situation a été engendrée par deux facteurs : “Ces femmes se cachent, elles n'osent pas se dévoiler par pudeur et timidité. Ainsi, n'y a-t-il pas un vrai travail de recherche”. En outre, les intervenants ont remis en question l'écriture féminine qui reste “dans l'autofiction”.
À ce propos, l'une des intervenantes au débat avait cité le livre de Djamila Amrane. “Elle a écrit un ouvrage biographique sur les moudjahidate mais elle s'efface comme si elle ne faisait pas partie de ce récit”, a-t-elle dit. La moudjahida Annie Fiorio Steiner. Une vie pour l'Algérie a permis la réouverture d'une nouvelle page d'histoire sur la grande participation de la communauté pied-noir dans la guerre d'indépendance.
L'auteure Hafida Ameyar s'est confiée sur ce choix. “Journaliste de profession, je suis proche de l'information. Pour de nombreuses raisons comme la parution en France de la loi de 2005, pour la glorification de la colonisation, j'ai été interpellée pour l'écriture d'un livre”, a-t-elle souligné puis ajouté : “Comme je couvrais énormément les activités de l'association, j'ai fait la rencontre d'Annie. C'est une femme très discrète mais ce qu'elle m'a dévoilé est un pan de l'histoire algérienne”. Très touchante lors de son intervention, Annie Fiorio Steiner est revenue des années en arrière pour narrer son parcours.
Se décrivant comme une femme “révoltée et militante”, elle a parlé de ses années d'emprisonnement à Barberousse, des moments durs où elle a vu Fernand Yveton se faire guillotiner, de la grève de la faim… Avec le sourire, elle a évoqué une “journée magnifique”, un certain 8 mars 1965 où “une marrée humaine blanche (des femmes en haïk) étaient sorties à Alger, du 1er-Mai à Bab El-Oued pour rejoindre le cinéma, munies de banderoles sous les slogans : égalité des droits et égalité des femmes”.
H M


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