Le logement, notamment social, et à un degré moindre l'aménagement urbain de la ville de Mostaganem, ont focalisé l'attention lors d'un forum de la wilaya, tenu au cabinet du wali, consacré à la daïra de Mostaganem. Un forum ayant fait l'objet d'un direct sur les ondes de la radio locale, au cours duquel on apprendra que quelque 13 800 demandes de logement social, déposées depuis 1998, figurent au menu de la commission en charge de l'attribution des logements, présidée par le chef de daïra. Des dossiers de postulants qui ont été minutieusement étudiés et classés selon la priorité au relogement ou la primo-attribution. Aux fins de rassurer les prétendants, le chef de daïra précisera que les plus anciens demandeurs partent favoris par des bonifications allant jusqu'à 50 points attribués sur la grille de classement des priorités. Un avantage qui pénalise de facto les demandes les plus récentes. Aux prétendants rusés qui pensent recourir à l'érection de baraques de fortune pour postuler au relogement, l'ère de la plaisanterie est désormais révolue, selon le même responsable, qui précise qu'à l'instar de ceux des Castors ou du bas Belvédère, les pâtés de logements précaires et de baraques, dont les occupants feront l'objet d'un relogement, ont été identifiés et recensés. Plus aucun montage de nouvelle baraque ne sera admis ni toléré. Aux mécontents de Plateau-marine qui, frustrés d'avoir été occultés par les autorités locales ayant “cédé à la pression des locataires du bidonville du ‘'Typhus'', pourtant récemment édifié”, ont dû recourir à l'émeute et à la fermeture de la route pour manifester leur préoccupation, le chef de daïra précise que le bidonville en question ne relève pas de sa compétence, dès lors qu'il est érigé sur le territoire de la daïra de Kheir-Eddine limitrophe. Sur celui de Mostaganem, rien n'a encore été décidé. La première imminente livraison concernant la population de Mostaganem portera sur un parc de 520 logements, actuellement achevés à des taux de 50 à 90%. également recensé par une commission mobilisée une année durant, depuis décembre 2010, la commune-daïra de Mostaganem compte exactement 1653 logements inventoriés comme étant précaires. L'assiette foncière constructible étant saturée, Mostaganem devra rogner sur les communes voisines de Sayada et Mazagran, afin de réaliser son programme de résorption de l'habitat précaire. M. O. T.