Le président du parti du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a animé, avant-hier, un meeting à la salle omnisports Baghoura- Younès de Bordj Bou-Arréridj. Dans son intervention, Abdallah Djaballah s'est étalé sur les axes principaux, expliquant que son parti s'inspire de la déclaration du 1er Novembre 1954 et de l'islam et cherche à créer un élan civique salvateur. L'intervenant a indiqué également que son parti œuvrait pour les droits et les libertés de tous les citoyens sans distinction, pour lever l'injustice et consacrer la vraie citoyenneté. “Comment expliquer que dans un pays aussi riche que l'Algérie, on trouve des pauvres, des gens dans le besoin”, dira-t-il. “Nous allons, une fois majoritaires au Parlement, créer un ministère pour la zakat qui va se charger de la collecte ainsi que de la gestion de la zakat”, ajoute-t-il. Il a fustigé le pouvoir en qualifiant ses réalisations d'échec. “Nous avons un pays qui a tous les atouts pour être parmi les pays développés, mais nous sommes toujours un pays sous-développé”, dira l'orateur qui a expliqué les causes par l'échec sur tous les plans depuis l'Indépendance. “Des échecs sur le plan politique en détournant la déclaration du 1er Novembre, la révolte de 1988, les Constitutions de 1989, 1996 et 2003, et maintenant ils veulent aussi, s'ils auront la majorité, étouffer les réformes et les amendements qu'ils promettent au peuple”, ajoutera-t-il. Pour Abdallah Djaballah, l'échec économique est apparent sur tous les plans : agriculture, industrie et services. “Un pays de 24 millions d'hectares qui vit de 71% d'importation et dont l'agriculture participe seulement avec 10 à 15% au PIB”, a-t-il expliqué. Et de poursuivre en soulignant que l'Algérie n'a pas d'industrie ni de tourisme. Le président du FJD a également indiqué que son parti vise, dans son programme, à instaurer une politique économique claire contribuant au développement de grands secteurs en Algérie, tels que l'agriculture, les services et l'industrie, ajoutant que les grands défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui sont économiques. “Nous avons les projets ainsi que les capacités de mieux faire et aussi d'appliquer sur le terrain tout ce que nous disons”, indique-t-il. Sur le plan politique, le programme du FJD est basé sur “la consécration du pluralisme démocratique qui prévoit des garanties à l'exercice politique de tous et qui se réfère à la législation et à la loi contenue dans la déclaration du 1er Novembre”, a expliqué M. Djaballah. Il a fait état du programme économique de son parti qui œuvrera, dit-il, pour un réel développement en diversifiant les recettes autres que celles du pétrole C B