Le président du Front de la Justice et du Développement (FJD), Abdellah Djaballah, a animé, hier, un meeting populaire, à la salle omnisports Baghoura-Younes de Bordj Bou-Arréridj. Le président du FJD a d'emblée abordé la situation du pays qu'il a qualifiée d'échec sur tous les plans, soulignant qu'il faut dès maintenant s'atteler à de profondes réformes sur les plans politique, économique et social pour permettre à tout le monde de s'exprimer et d'entreprendre librement tout en veillant à une répartition juste des richesses du pays. M. Djabellah n'a pas manqué de qualifié de dérive ce qui a été mené depuis 1962. «Ils parlent de la déclaration du 1er Novembre 1954 mais ils ne veulent jamais l'appliquer», dira-t-il. «L'Algérie n'a toujours pas respecté les valeurs des chouhada et celles du peuple.» «Les élections législatives qu'a connues le pays n'étaient pas justes, et seules quelques franges de la société en avaient profité pour rester aux commandes à tous les niveaux, sans se soucier de la pauvreté, la crise de logements, des maux sociaux et du chômage dans lesquels se noient les jeunes.» Concernant son programme économique, le président du FJD a annoncé que le parti va œuvrer pour un réel développement en diversifiant les recettes autres que celles du pétrole, soit l'agriculture, l'industrie et le tourisme. Pour conclure, il appellera à un vote massif pour les législatives du 10 mai afin de réaliser le changement.