Médéa : Démantèlement d'un réseau spécialisé dans le vol de câbles l Les services de police chargés de la protection des biens et des personnes sont parvenus à mettre fin, cette semaine, aux agissements d'un réseau spécialisé dans le vol de câbles en cuivre, après une enquête minutieusement menée. Composé de 3 personnes, le réseau utilisait un véhicule de tonnage moyen qui a pu être identifié près d'une exploitation agricole dans la localité de Draâ Smar, 5 km à l'ouest de Médéa. Le signalement du véhicule a permis aux agents du service de la protection des biens et des personnes de mettre le grappin sur les voleurs à une intersection du centre-ville de Médéa. Âgés entre 30 et 35 ans, les malfrats, dont un repris de justice, ont été surpris à bord du véhicule chargé d'une importante quantité de câbles et de tuyaux en cuivre. Au cours de l'interrogatoire, il s'est avéré que l'un des malfrats était employé comme gardien au sein de l'exploitation, alors que les autres ont été sollicités par lui pour acheminer la cargaison volée. Le principal mis en cause a nié les faits qui lui étaient reprochés en déclarant que le cuivre rassemblé provenait des décharges publiques par l'un de ses acolytes qui a reconnu que le produit provenait de l'exploitation agricole afin d'être écoulé et dont l'argent de la vente partagé entre les membres du groupe. Présentés devant le procureur de la République, le principal accusé a été condamné à la prison, alors que les 2 autres ont écopé de condamnations allant de la surveillance judiciaire à la citation directe. M. EL-BEY Touggourt : Le cri de détresse des habitants du quartier Allia-Bouhadi Quinze familles habitant les anciens ksour au quartier Allia-Bouhadi, dans la commune de Nezla, interpellent les autorités compétentes et l'APC pour la réfection de leurs demeures qui risquent de s'effondrer. Ces habitations de fortune sont bâties à base de matériaux locaux : gypse, argile et pierre. Elles menacent de s'écrouler à tout moment. “Nous vivons avec ce danger permanent depuis des années, mais aucune intervention n'a été faite pour nous aider”, dénoncent ces habitants. “Nous avons tenté d'obtenir des permis de construire, mais les autorités ont refusé, sous prétexte que cette cité est appelée à devenir un site patrimonial”, ajoutent-ils. Il est à signaler que la plupart de ces maisons sont en ruine, alors qu'une autre partie a fait l'objet de modifications. Ammar Dafeur Tipasa : Un égout à ciel ouvert Les habitants de la commune de Tipasa et les visiteurs en provenance notamment des localités limitrophes ne savent plus quoi faire pour mettre fin au déversement des eaux usées à ciel ouvert, situées à quelques mètres de la principale pêcherie. Ce décor perdure depuis plus de deux années. On s'interroge, au passage, sur le sort de cette plaie à la veille de l'ouverture de la saison estivale. Le hic dans la situation, c'est que les eaux usées dégageant des odeurs nauséabondes forment une petite rivière qui finit au port de pêche, sans que les responsables concernés daignent faire quelque chose. Contacté par nos soins, un pêcheur, occupé par l'affaire d'un petit bateau de plaisance fixé au port depuis six mois, a affirmé que ces eaux polluées encombrent le port. Sur ce registre, cet égout qui est situé à proximité de la station des taxis et d'une baraque administrative maritime, donnant accès directement aux restaurants du port, continue à irriter les vacanciers dans le village de Juba, qui visiblement a perdu son cachet touristique. B. BOUZAR