En présence de l'ambassadeur du Japon en Algérie, du consul général d'Espagne à Oran, du représentant du ministère des Affaires étrangères, d'experts japonais et algériens et d'autres invités du monde arabe et asiatique que s'est ouvert, mardi, à l'auditorium de l'Usto à Oran, le 2e Forum Asie-pays arabes sur l'énergie durable auquel a été adjoint le 4e atelier international sur le projet Sahara Solar Breeder (SSB). D'emblée, le président du Forum, Amine Boudghène-Stambouli, a tenu à préciser que le projet SSB est une initiative de grande envergure entre la direction de la recherche, côté algérien, représentée par l'Usto, l'université de Saïda et l'unité de recherche sur les énergies renouvelables en milieu saharien, ainsi que six universités japonaises avec la collaboration financière du Japon. Ce projet de coopération a été entamé en janvier 2011 en partenariat avec un consortium de six universités et de deux agences japonaises (Jica et JSTA). La participation d'éminents scientifiques spécialisés dans l'élaboration du silicium à partir du sable et les nouvelles technologies de dessalement d'eau de mer, entre autres, a été mise à contribution par la partie japonaise. De son côté, la participation algérienne a été également marquée par la présence de sociétés telles que Sonatrach et Sonelgaz, et de nombreux organismes spécialisés, tels que le Centre de développement des énergies renouvelables (Cder), l'Unité de développement des technologies solaires (UDTS). Dans ce même contexte, l'Usto bénéficiera de la création d'un centre de recherche sur les technologies solaires, alors que le centre d'Adrar bénéficiera, quant à lui, d'une plate-forme technologique pour la construction de cellules photovoltaïques et l'exploitation de l'énergie produite. Le président du Forum a indiqué que cette manifestation scientifique sera entièrement dédiée aux développements des technologies solaires, précisant que la mise en œuvre d'une vision d'avenir en matière d'approvisionnement énergétique à l'horizon 2050 sera appuyée sur le programme SSB. “Cette rencontre constituera le prolongement d'un premier forum tenu en août 2011 dans la ville japonaise de Nagoya, qui a déjà bénéficié du soutien actif de la Japan international cooperation agency (Jica), de la Japan science and technology agency (JST), de la New energy developement organization (Nedo) ainsi que de plusieurs universités et compagnies japonaises.” Troisième fournisseur asiatique de l'Algérie, le Japon est présent à cette manifestation scientifique avec 20 experts dans le domaine touchant à l'énergie durable. “Les Japonais ont très vite compris le portée de la qualité de l'ensoleillement saharien algérien et les propriétés du silicium de l'erg dans la production énergétique durable”, a affirmé un participant. Le 2e forum, qui coïncide avec la 4e workshop international sur le programme SSB, est consacré au développement énergétique, à la protection de l'environnement et à la coopération régionale pour le déploiement durable. Il est à souligner qu'un don japonais de 5 millions de dollars a été alloué pour la réalisation des centres de recherche en panneaux solaires à Oran et Saïda. La participation japonaise a été aussi marquée par la présence d'acteurs du secteur énergétique, tels ceux spécialisés dans l'élaboration du silicium à partir du sable et les nouvelles technologies de dessalement. Le programme SSB, dont l'appellation fait référence à la plate-forme technologique dite ferme solaire expérimentale, prévue à l'université de Saïda, doit permettre, à l'échéance 2015, l'acheminement de l'énergie solaire du Sud vers la région Nord. Dans ce même cadre, l'Usto bénéficie de la création d'un centre de recherche sur les technologies solaires, alors que le Centre de recherche sur l'énergie solaire d'Adrar disposera d'une plate-forme technologique pour la construction de cellules photovoltaïques et l'exploitation de l'énergie produite. Elle devra approvisionner les usines de dessalement d'eau de mer dans un délai de cinq ans. K. RI