Jamais le club si cher au regretté Sikki Omar n'a vécu une crise aussi aiguë depuis son existence. Car au rythme où vont les choses, le CRT risque tout simplement de disparaître de la scène footballistique. D'ailleurs, les prémices d'une telle hypothèse déjà commencent à apparaître. Et dire que l'accession en Ligue 2 professionnelle, arrachée en haute lutte et qui devait inciter tous les inconditionnels du club à mettre la main dans la main pour permettre à la formation sportive de se préparer pour le prochain challenge dans de bonnes conditions, n'a toujours pas eu l'effet escompté. En effet, à dix jours seulement de la date butoir fixée pour le 29 de ce mois de juin par la LNFP pour le dépôt des dossiers, le CRT se retrouve abandonné à son triste sort, après la démission des membres du conseil d'administration qui ont emboîté le pas au PDG de la SSPA-CRT, Larbi Baki. Devant une telle situation, plusieurs joueurs au risque de rater leur saison contre leur gré ont déjà pris langue avec d'autres clubs en attendant le reste. Une saignée qu'il sera difficile de stopper, dans la mesure où l'entraîneur Kebdani Hamouda aura déjà annoncé la couleur en quittant le club pour une autre destination, en l'occurrence le CRB Sfisef qui évolue en Régionale 1 Ouest. Face à cette crise sans précédent, une véritable course contre la montre vient d'être engagée par un groupe de supporters qui sont restés fidèles à la formation des rouge et blanc en ces moments cruciaux où se joue justement l'avenir du CRT, un avenir incertain. Il va sans dire qu'un appel pressant portant sur la constitution d'un groupe de sages a été lancé et dont les membres auront pour l'unique tâche d'alerter et de sensibiliser les pouvoirs publics ainsi que les autorités locales aux conséquences que peut engendrer la disparition du CRT, le nouveau promu en Ligue 2 professionnelle. D'aucuns s'interrogent sur le silence de ces derniers qui, non seulement n'ont même pas daigné organiser une petite collation en guise de récompense au profit des joueurs, staff technique et dirigeants du Chabab pour avoir réalisé le rêve de toute une population, mais continuent de faire la sourde oreille aux doléances et aux appels du pied de ceux qui continuent toujours de croire à une possible fin de crise. Ainsi, la DJS est vivement interpellée en sa qualité de première instance ayant un droit de regard sur la pratique sportive au niveau de la wilaya et les associations sportives en général et les clubs de football en particulier qui attirent le plus grand nombre de supporters. Le CRT croule sous les dettes et personne, y compris les ex-actionnaires, n'est en mesure de les endosser. M. L