La politique de renouveau rural mise en place par notre pays a besoin d'être adossée à un système de vulgarisation et d'appui-conseil adapté aux besoins et aux préoccupations des agriculteurs et des éleveurs. C'est à cet objectif qu'un atelier, visant à mettre en place les conditions de refonte du système de vulgarisation existant, a été entrepris avec la collaboration de la FAO. Le projet de collaboration vise à étayer le dispositif actuel à travers le renforcement des institutions impliquées en matière de vulgarisation et qui seront sollicitées pour assister les agriculteurs dans la conduite de leurs activités de production et d'élevage. Car, explique-t-on, la vulgarisation permet aussi la réalisation avec efficacité des objectifs contenus dans la politique du renouveau rural durable d'un point de vue environnemental et de l'accès au marché grâce aux différents supports modernes utilisant les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Mais, il est souligné que les méthodes de vulgarisation retenues doivent être adaptées au contexte local et aux capacités existantes en adoptant une stratégie qui tienne compte de plusieurs paramètres dont ceux liés aux produits et aux acteurs. Sachant que la politique du renouveau rural est d'abord une vision et une action, le projet tend à mobiliser les synergies existantes en vue de parvenir à une meilleure utilisation des conditions d'intervention des structures d'appui et de recherche-développement. L'atelier qui s'est déroulé du 19 au 20 juin au centre de formation et de vulgarisation agricole ( CFVA) de Médéa, a été animé par des experts de la FAO ainsi que par des spécialistes nationaux chargés de la communication et de la vulgarisation agricole venus de plusieurs régions du pays, en présence du directeur central de la formation et de la vulgarisation du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Des cadres d'appui technique relevant de l'appareil recherche-développement et formation, des responsables de la vulgarisation des directions des services agricoles et des cadres des structures professionnelles et économiques ont pris part à cet atelier. M. E B