Sept ballets se sont produits sur la scène du Théâtre de verdure de Sidi Bel-Abbès. Cette manifestation s'étalera jusqu'au 2 juillet 2012. Coïncidant avec le 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, le coup d'envoi de la huitième édition du Festival international des danses populaires de Sidi Bel-Abbès a été donné, mercredi dernier, en nocturne au théâtre de verdure Saïm-Lakhdar, en présence du secrétaire général de la wilaya, des troupes participantes de différentes régions et de quatorze autres pays étrangers ainsi que d'un public nombreux. Placée sous le patronage de la ministre de la Culture et du wali de Sidi Bel-Abbès, cette manifestation culturelle et artistique, qui s'étale jusqu'au 2 juillet prochain, rend hommage au défunt Djelloul Djeddi, journaliste de la radio, animateur et comédien du TRSBA, décédé le 20 juin dernier. Lors de l'allocution d'ouverture, Halima Hankou, commissaire du festival, a fait remarquer qu'“outre le cachet culturel et artistique de cette édition, le festival de Sidi Bel-Abbès représente un point de contacts entre les peuples pour l'établissement d'un dialogue artistique et culturel voué aux valeurs de la tolérance et de la coexistence." Le but majeur de ce festival, a-t-elle poursuivi, “vise aussi à faire découvrir à nos jeunes Algériens la richesse et la créativité des danses populaires nationales et internationales." Quant au spectacle d'ouverture, il a débuté la veille aux rythmes d'une parade qui a sillonné la principale avenue menant à la place du 1er-Novembre 1954, et s'est poursuivi officiellement lors de la soirée de mercredi. Ainsi, plus de dix-huit troupes se sont relayées sur la scène du Théâtre de verdure et ont créé une ambiance de fête au sein des gradins bondés de centaines de jeunes et de familles. Sept ballets (Palestine, Egypte, Syrie, Arménie, Pérou, Macédoine et Eden de Sidi Bel-Abbès) ont offert des moments intenses. Le public, manifestement ravi, a longtemps ovationné les troupes lors de cette première soirée qui s'est achevée aux environs de deux heures du matin. Quant à la deuxième soirée de jeudi, ce sont les troupes de Palestine et d'Italie, ainsi que celles de Tizi Ouzou, Médéa et Sidi Bel-Abbès (le Ballet Eden), qui ont animé la scène du théâtre de verdure Saïm-Lakhdar, avec des danses populaires variées. En parallèle, la scène du stade des Trois frères Amarouch (du quartier Bab Dhaya) a été animée par cinq troupes, en provenance d'Espagne, du Yémen, de Bouira, Illizi et Sidi Bel-Abbès. Elles ont présenté un panorama de danses qui ont enflammé le public. Par ailleurs, le programme d'hier, vendredi, a débuté dans la matinée par la tenue de conférences et de rencontres portant sur le thème des danses populaires et de leur histoire, à la maison de la culture Kateb-Yacine. L'après-midi a été consacré à une visite touristique au profit des troupes participantes. A. B