Pour la soirée d'ouverture du septième Festival culturel international des danses populaires qui s'est déroulée mercredi à partir de 23h au nouveau théâtre de verdure de Koudia (implanté à 6 km de Tlemcen) organisée dans le cadre de la manifestation “Tlemcen, capitale de la culture islamique”, les artistes de quatorze pays étaient présents : Sénégal, Maroc, Tchad, Bahreïn, Niger, Bulgarie, Palestine (fortement ovationnée), Madagascar, Turquie, Jordanie, Suède, Irak, Iran et Espagne qui avaient d'ailleurs en début de soirée défilé à travers la ville. Trois autres pays, le Mexique, la Russie et la Tunisie sont attendus au cours de la semaine. L'autre ouverture de l'évènement en question s'est déroulée la veille à Sidi Bel-Abbès où le festival se tient chaque année, et ce, depuis sept ans déjà. C'est la première fois qu'il se déroule en même temps à Tlemcen, et ce, à la faveur de l'important rendez-vous islamique international qu'abrite durant toute l'année 2011 l'ancienne capitale des Zianides. Commencé avec deux heures de retard sur l'horaire prévu, ce qui a causé des désagréments aux 2 000 spectateurs, le spectacle en plein air a permis le passage sur scène du ballet espagnol en tenue traditionnelle, des groupes folkloriques de Turquie, de Palestine, de Bulgarie, du Sénégal ainsi que des troupes de Sidi Bel-Abbès (alaoui), de Mostaganem (fantasia avec baroud) et de Tlemcen (danse traditionnelle de jeunes filles habillées en caftan).Auparavant, la commissaire du Festival, Mme Hankour Halima, et le directeur de la culture, M. Hakim Miloud, avaient prononcé chacun une allocution pour souligner que “ce festival se veut un large éventail du riche patrimoine culturel ancestral national et international”. Mme Hankour a souligné que “ce festival sera un moyen de dialogue culturel et de civilisations et une passerelle entre les peuples et les cultures, espace d'échange et d'enrichissement mutuel mettant en valeur la convivialité, la fraternité et la tolérance”. L'on se rappelle que l'idée même de la délocalisation totale du rendez vous annuel des danses populaires vers la wilaya de Tlemcen avait fait réagir des élus et le mouvement associatif culturel de Sidi Bel-Abbès qui avait opposé une fin de non-recevoir à ce projet. Finalement, un compromis a été trouvé par la ministre de la Culture pour que le festival se déroule simultanément au niveau des deux régions. Ce qui fut fait.