Cela aurait pu être un coup dur pour l'athlétisme algérien : Taoufik Makhloufi, l'unique espoir de médaille algérienne après sa retentissante qualification, dimanche dernier, à la finale du 1 500m, allait être éliminé de la course de ce soir. La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) avait pris la décision de l'exclure des Jeux olympiques de Londres après avoir abandonné, la veille, la course du 800 mètres. C'est tard dans la soirée que l'athlète algérien a été réintégré. En effet, blessé, dimanche dernier lors de la course du 1 500 mètres, Makhloufi n'a pu aller au terme de cette course. Mais l'arbitre a estimé que l'athlète algérien l'a soupçonné de tricherie de mauvaise foi arguant qu'il n'a pas fourni des efforts pour respecter l'éthique. Autrement dit, il aurait fait exprès d'abandonner la course pour se ménager pour la finale de ce soir. D'autant plus que la fédération internationale d'athlétisme estime que si l'athlète algérien était vraiment blessé, son nom aurait pu être retiré avant la date limite fixée à dimanche dernier. En effet, la fédération algérienne d'athlétisme avait fait appel auprès de la commission technique de l'IAAF dont le porte-parole aurait indiqué que Makhloufi pourrait courir ce soir lors de la finale du 1 500 mètres à condition de fournir un certificat médical dûment signé par un praticien pour justifier les raisons l'ayant contraint à abandonner la course du 800 mètres. Avec le maintien de Makhloufi, les chances de l'Algérie de remporter une médaille sont restées intactes. Seul espoir, Makhloufi a brillé de mille feux lors des courses précédentes au cours desquelles il s'est emparé à chaque fois de la première place. Ouadahi était tout prêt de la médaille En boxe, Mohamed Amin Ouadahi, a raté de peu la médaille, en perdant lors du combat des 8es de finale face au Japonais Shmizu Satoshi (17-15) après un arbitrage vicieux des juges qui ont tout fait pour donner la victoire au japonais dimanche dernier. En effet, Ouadahi était le meilleur pendant pratiquement les trois rounds. L'Algérien a remporté le premier round 4-3, le second round et terminé sur une parfaite égalité 4-4 ; néanmoins, et lors de l'ultime round, l'arbitre a donné un avertissement imaginaire à Ouadahi qui fait balancer le combat en faveur du Japonais, c'était un coup fatal pour l'enfant de Aïn Defla qui ne croyait pas ses yeux à la fin du combat en voyant son parcours s'arrêter injustement et brusquement en 8es de finale, soit aux portes d'une médaille olympique. Décidément, ça devient une habitude, surtout en boxe où les arbitres favorisent les pugilistes américains, européens, asiatiques au détriment des pugilistes algériens qui, à leurs yeux, ne sont pas aptes à être des champions du monde ! À ne rien comprendre, même le CIO, qui est censé être la haute instance sportive, observe un mutisme déconcertant. S M.