C'est dans une salle de cinéma appartenant aux Scouts musulmans de la ville de Mouzaïa (Blida) que les représentants des gardes communaux se sont réunis jeudi dernier pour se concerter sur trois chapitres. Le premier concerne la concrétisation de la création de la fondation des gardes communaux. Le deuxième, faire le point sur les signatures recueillies auprès des gardes communaux au niveau national pour revendiquer une revalorisation de la prime compensant les heures supplémentaires jugée insuffisante (3 000 DA/mois). Un troisième concerne la décision à prendre contre certains quotidiens nationaux pour avoir “osé accuser les gardes communaux d'avoir été derrière les incendies de forêt et de soutien au terrorisme". Selon Aliouet Lahlou, “cette accusation n'est qu'une manœuvre qui vise à nous déstabiliser". Expliquant la création de la fondation, Lahlou estime que c'est une action pour perpétuer la mémoire d'une personnalité décédée qui a marqué son temps. “Vous savez, une partie des éléments sera mise à la retraite, une autre intégrera l'ANP et le reste sera versé vers les entreprises nationales. Donc, l'objectif est de créer cette fondation pour sauvegarder la dignité des gardes communaux et éviter que la mémoire de ce corps, qui a tant donné à la nation pour la sauver du terrorisme, ne soit salie". Enfin, une journée de protestation sera observée le 24 octobre prochain en solidarité avec leurs camarades poursuivis en justice et pour réclamer une extinction totale des poursuites à leur encontre. K. F