Quant à la dissidence, le groupe d'élus, qui a réclamé le départ d'Ahmed Ouyahia de la tête du parti, Bouzeghoub a estimé qu'il s'agit d'une divergence d'opinions. Le RND prépare les élections locales du 29 novembre dans une atmosphère calme. C'est du moins ce qu'a affirmé hier le président de la commission nationale de préparation de ces élections, Mohamed-Tahar Bouzeghoub dans une conférence de presse hier à Alger. Ces élections constituent, selon le porte-parole du parti, Miloud Chorfi, un pari important pour le RND qui compte sur la compétence et l'expérience de ses cadres. L'opération se poursuit normalement et a atteint 80% en matière de recueil des dossiers de candidature. Evidemment, les candidatures sont ouvertes aux sympathisants du parti, ouverture permise par l'article 4 des statuts du parti depuis son 3e congrès. Les prétendants à cette candidature doivent se conformer aux conditions du parti et s'engager à respecter ses textes et ses positions. La seule différence avec les militants est que les sympathisants ne peuvent pas prétendre à des postes de responsabilité au sein du parti. La mission, a reconnu M. Bouzeghoub, n'est pas aisée d'autant plus qu'il faut, concernant les sièges des APC, plus de 26 000 candidats et 2 200 pour les APW. Et il assure que tout se passe dans la transparence. Le citoyen demeure cependant, selon lui, au centre de l'intérêt du parti. Il représente selon lui “le capital". Il a estimé, par ailleurs, que le mandat des élus locaux du parti est satisfaisant. Il en veut pour preuve, les témoignages des citoyens et le fait qu'aucune APC entre les mains du RND n'est bloquée. D'ailleurs, il est fait obligation à tous les élus du parti de présenter le bilan de leur mandat. Quant à la dissidence, le groupe d'élus, qui a réclamé le départ d'Ahmed Ouyahia de la tête du parti, Bouzeghoub a estimé qu'il s'agit d'une divergence d'opinions. Les quinze contestataires ont d'ailleurs participé à la dernière session du conseil national. Il a rappelé toutefois que ce genre de questions doit se régler au sein des instances organiques du parti. Les autres, ils s'en sont exclus eux-mêmes en allant se porter candidats sur des listes d'autres partis ou en se présentant en indépendants, a-t-il indiqué. Il a rappelé, par ailleurs, que le taux minimal de 7% des voix recueillies exigé à l'éligibilité des partis dans les locales n'est pas une nouveauté puisque la disposition existe depuis le Conseil national de transition (CNT). Toutefois, elle pourra être modifiée par un amendement de l'actuelle APN ou sur proposition de l'Exécutif. Le RND espère enfin réaliser un score supérieur à celui des années précédentes en comptant sur la mobilisation de ses troupes mais aussi sur l'évolution de ses résultats depuis 1997. Djilali B.