“L'élu doit être à l'écoute des citoyens", a déclaré samedi à Oran le président du Front national pour les libertés (FNL), Mohamed Zerrouki, lors d'une rencontre consacrée aux prochaines échéances électorales. “Les candidats aux prochaines élections locales doivent faire valoir de grandes aptitudes pour être à l'écoute des citoyens et répondre aux attentes sociales", a souligné le président du FNL à l'adresse des militants de son parti politique, réunis à la salle de conférences du centre culturel Seghier-Benali de haï Dhaya (ex-Petit Lac). Cette rencontre a été marquée par l'installation de la première commission de wilaya du FNL chargée de l'élaboration des listes de candidats aux élections locales pour le renouvellement des Assemblées populaires communales et de wilaya (APC et APW) prévues le 29 novembre prochain. Le choix de la capitale de l'ouest du pays pour donner le ton à l'installation des 48 commissions de wilaya du FNL s'explique par la domiciliation du siège principal de ce parti à Oran, a indiqué M. Zerrouki. Il a rappelé, dans ce contexte, que la commission nationale de sa formation politique chargée de la préparation des élections locales avait été installée le 8 septembre dernier à Oran à l'issue de la réunion de son bureau national qui s'était exprimé en faveur de la participation du FNL aux élections locales du 29 novembre prochain. S'agissant des profils souhaités chez les candidats, le président du FNL a exhorté les commissions concernées à miser notamment sur les jeunes, hommes et femmes qui se distinguent, a-t-il dit, par “leurs capacités de gestion et leur disponibilité à se mettre au service des citoyens pour une prise en charge efficiente de leurs doléances". “Le prochain rendez-vous électoral constitue une opportunité à saisir par les citoyens qui aspirent à l'amélioration de leur cadre de vie", a insisté M. Zerrouki, estimant que “seul le changement idoine des APC et des APW est à même de mettre un terme aux situations générées, voter est indispensable si l'on veut que les choses s'améliorent", a-t-il soutenu, tout en faisant observer que “les têtes de nombreuses collectivités n'ont pas changé depuis 15 ans, voire beaucoup plus dans certaines communes du pays". Sur “les allégations faisant courir le bruit d'une fraude anticipée", que “les jeux sont faits d'avance", le président du FNL a affirmé que “les auteurs de ces rumeurs ont pour but de décourager les potentiels candidats parmi les personnes intègres et patriotes qui doivent, pour leur part, agir afin de barrer le chemin aux usurpateurs". R. N./APS