Le Mouloudia d'Oran n'a pu faire mieux qu'un nul d'un but partout hier en fin de journée au stade Ahmed-Zabana face au Chabab de Belouizdad, décevant encore une fois son nombreux public venu le soutenir en dépit de l'énorme imbroglio juridico-administratif dont les retombées comencent sérieusement à se répercuter sur le volet sportif de la troupe à Raoul Savoy. Après une minute de silence en hommage à la légende mouloudéenne qu'était le regretté Abdelkader Fréha, ce sont les Algérois du Chabab qui prirent le jeu à leur compte en obligeant le MCO et ses cinq défenseurs à jouer contre-nature. C'est d'ailleurs le CRB qui alluma la première mèche à la seizième minute de jeu par l'entremise du métronome Amar Ammour à la faveur d'un corner direct que le pourtant très expérimenté Hichem Mezaïr a eu beaucoup de difficultés à boxer en corner. L'on assista ensuite à un changement des deux côtés avec la sortie sur blessure de Sofiane Herkat, remplacé par Benaldjia pour le Chabab alors que dans le camp adverse Hichem Chérif suppléa Benyettou (40e minute). Sans que ces changements ne firent basculer le match, c'est par le biais d'un coup franc intelligemment lifté de Amar Ammour et légèrement dévié de la tête par Slimani que le Chabab de Belouizdad fera la différence à la 43' et prendra à défaut le dernier rempart oranais. De retour des vestiaires, le Mouloudia rétablira l'équilibre au tableau d'affichage par le Centrafricain Eudes Dagoulo qui profitera d'un joli travail sur le côté de Hichem Chérif suivi d'une mauvaise appréciation du gardien Chouih qui s'est complètement troué pour reprendre le cuir sur la ligne et égaliser (49'). Hichem Chérif remettra ça à l'heure de jeu en débordant sur son flanc droit pour centrer ensuite impeccablement sur Aoued qui ratera le cadre. Répondant du tac au tac, le Chabab aurait pu faire le break à la 75e minute de jeu lorsque Benaldjia s'est retrouvé seul face à Mezaïr mais visiblement géné par la sortie du portier oranais, l'attaquant belcourtois croisera trop sa frappe et placera la balle à près d'un mètre du montant gauche mouloudéen. Les Oranais réclamèrent ensuite un penaltry valable, à leurs yeux, après qu'une frappe à bout portant de Sebbah fut repoussée par une main algéroise dans la surface de réparation, mais l'arbitre M. Achouri ne broncha pas, sans pour autant tarder à siffler la fin de cette rencontre. R B