Ses bourreaux, qui ne sont autres que son père et sa marâtre, l'ont torturée en utilisant un marteau, des tenailles, un bâton en bois et des couteaux pendant pratiquement six jours, jusqu'à ce qu'elle rende l'âme, le 23 octobre à la mi-journée. La mort mystérieuse de la jeune Sabah, que nous rapportions jeudi dernier dans ces mêmes colonnes, vient d'être élucidée. La jeune fille, retrouvée morte à coups de poignard dans le domicile familial, est victime de ses parents et de certains de ses proches. Selon un communiqué de la police, la jeune fille, âgée de 19 ans, a été tuée par son père, sa marâtre et avec l'implication indirecte de sa grand-mère maternelle et d'un cousin de la famille. Selon les conclusions de l'enquête, la victime a été torturée pendant plusieurs jours (du 18 au 23 octobre). Ses bourreaux, qui ne sont autres que son père et sa marâtre, l'ont torturée en utilisant un marteau, des tenailles, un bâton en bois et des couteaux pendant pratiquement six jours, jusqu'à ce qu'elle rende l'âme, le 23 octobre à la mi-journée. Selon la police, les principaux accusés, domiciliés à la cité Ahcene Douas, à l'est de la ville de Grarem Gouga, ont avoué leur crime. Le père (61 ans) et son épouse (42 ans) ont été écroués la veille de l'Aïd, soit le 25 octobre. Le cousin de la famille, âgé de 29 ans, a été, quant à lui, placé sous contrôle judiciaire pour n'avoir pas dénoncé les actes de torture à temps. Quant à la grand-mère maternelle de la victime, âgée de 83 ans, elle a été relaxée, précise-t-on. Pour rappel, la jeune victime a été retrouvée, la semaine passée, lardée à coups de poignard, à l'intérieur même du domicile familial. Notre source précise qu'elle vivait avec son père et sa marâtre. Ces derniers, conduits par les services de police au commissariat de la ville, continuaient à nier toute implication dans le meurtre, en se rejetant les accusations. La police judiciaire avait alors officiellement ouvert une enquête afin de dévoiler le meurtrier de Sabah. Notre source souligne, par ailleurs, que la jeune fille a fugué du domicile familial à plusieurs reprises en raison, semble-t-il, des dures conditions de vie prévalant au sein de sa famille. K B