“Nous sommes convaincus que les algériens ne sauraient reconduire une équipe spécialisée dans la rapine”, estime le MCB. Dans une déclaration rendue publique à l'issue de sa réunion de lundi dernier, le Mouvement culturel berbère espère que la prochaine présidentielle portera au sommet de l'état “un président imprégné de valeurs républicaines et démocratiques chères au MCB”. Force politique transpartisane, le MCB refuse de rester indifférent aux échéances à venir, et à partir de là, l'organisation que préside Mouloud Lounaouci sera amenée “à soutenir au moment opportun le ou les candidats qui défendent clairement les valeurs portées par notre mouvement”. Par ailleurs, le MCB a décidé de différer la tenue de son congrès, dès lors que la situation politique et contexte sont défavorables à l'organisation d'un tel événement. Sans oublier que ce genre de rencontres nécessite des moyens financiers colossaux qui ne sont pas à la portée du MCB. D'autant plus que l'aide de l'état est loin d'être acquise. Même “les infrastructures étatiques susceptibles d'abriter un nombre important de congressistes nous sont totalement fermées”, dénonce la déclaration du Mouvement culturel berbère. Celui-ci en veut pour preuve “la nomination en qualité de directeur de la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou de l'autoproclamé président du mauvais clone du MCB”. “La salle des œuvres sociales de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou, qui nous a été refusée pour le 3e séminaire de notre mouvement, est régulièrement accordée à un parti éprouvette qui affiche de plus en plus son soutien à Bouteflika”, conclut le MCb dans sa déclaration. Y. A.