Cette année, les murs de cette salle chaleureuse ont accueilli 28 artistes pour un grand nombre de tableaux. Variété et diversité sont les mots d'ordre. Le temps d'un salon, se côtoient tableaux de peintres professionnels reconnus et ceux d'artistes débutants, autodidactes pour certains. La 12e édition du Salon d'automne du petit format, organisée comme chaque année par la galerie d'art Dar El-Kenz (16, lot Haddadi, Chéraga, à côté de Dar Diaf), a ouvert ses portes avant-hier, en début d'après-midi. Petite salle mais beaucoup de monde lors de l'inauguration pour découvrir les nouvelles toiles et les nouveaux artistes de cette édition. Fortement apprécié par les amateurs de peintures ainsi que des professionnels, le salon est devenu au fil des années un événement annuel où se rencontrent les peintres et les amoureux de la peinture de tout horizon. Cette année, les murs de cette salle chaleureuse ont accueilli 28 artistes pour un grand nombre de tableaux. Variété et diversité sont les mots d'ordre, et le temps d'un salon se côtoient tableaux de peintres professionnels reconnus habitués du salon et ceux d'artistes débutants, autodidactes pour certains. Des tableaux plus intéressants les uns que les autres, dans des couleurs chaleureuses et attrayantes, où se mêlent figuratif, semi-figuratif et abstrait. Réunir autant d'œuvres d'aussi bonne qualité et diversifiées, c'est ce qui fait le succès du salon. “Faute de place, n'exposer que le petit format est un moyen d'avoir plus d'exposants et de donner la chance à un plus grand nombre d'artistes de présenter leurs œuvres", a expliqué Zahia Guelimi, responsable de la galerie. On notera de belles œuvres de Souhila Belbahar, Halim Sellami, Guita Moncef, Sâadi Hsissen – qui peint la Casbah dans toute sa splendeur –, ou encore de Abdelwahab Mokrani, “digne héritier de M'hamed Issiakhem", et que le grand maître a même salué et sollicité, comme l'a signalé Zahia Guelimi. Les jeunes talents, quant à eux, ont, selon la responsable de la galerie, été très nombreux à souhaiter y participer. “Il faut dire que ces derniers n'ont pas l'occasion d'accrocher leurs tableaux et présenter au grand public leur savoir-faire", a-t-elle indiqué. La galerie a choisi quatre d'entre eux, les autres devront attendre l'année prochaine. Toutefois, le salon représente une nouvelle expérience, aussi bien pour les artistes confirmés que pour les débutants. Souhila Belbahar et Djanet Hebrih Dahel, toutes deux artistes confirmées, se sont essayées au petit format. Amoureuse du grand format et de son sentiment d'infini pour l'une, et monumentalise pour l'autre, les deux artistes apprécient cette nouvelle expérience. “On apprend à se surveiller et à se restreindre, et au final cela donne autre chose", explique Souhila Belbahar. Exposer avec de jeunes artistes débutants est pour elle une richesse. Elle confiera : “Cette différence de génération et d'école est un plus pour chacun d'entre nous et une consécration pour les jeunes artistes qui se frottent à la vieille peinture." Par ailleurs, la nouveauté de cette édition est la présence de la sculpture. Des sculptures en bois sont joliment et stratégiquement présentées dans la salle. Mzahem Mohamed Arezki, sculpteur, expose pour la première fois son savoir-faire et montre son amour pour le bois qu'il travaille comme matière noble. Il expose des coffres berbères et sculptures abstraites. En outre, le salon se tiendra jusqu'à la fin du mois, mais il est possible qu'il soit prolongé. Il faut rappeler que les œuvres exposées sont destinées à la vente, et bien que le salon attire beaucoup de monde, la responsable de la galerie espère avoir plus de visiteurs cette année. Signalons également que la galerie est ouverte du samedi au jeudi (sauf le dimanche), de 10h à 18h. F Y N