Le syndicat des journalistes égyptiens a appelé hier à une grève générale pour “dénoncer le manque de liberté de la presse" dans la Constitution en cours d'élaboration. Les journalistes ont voté pour la grève à l'occasion d'une réunion d'urgence de leur syndicat, mais n'ont pas encore défini de date, ont indiqué des participants. Une commission constituante largement dominée par les islamistes est en train de rédiger la nouvelle loi fondamentale du pays, critiquée notamment parce que des versions provisoires du texte laissent craindre que les droits fondamentaux ne seront pas protégés. Au début de la réunion, des heurts avaient opposé des partisans et des opposants du président Mohamed Morsi.